92 km Dénivelé : 330 mètres
Départ : 8h30 Arrivée 17h00
De surprise en surprise !
La première vient du temps car c’est sous la pluie que nous reprenons la route. Elle durera jusqu’ à midi. Le paysage est moins attrayant et nous pensions, engranger les kilomètres sagement et sans histoire. Mais en arrivant à quelques kilomètres du but, du monde, beaucoup de monde, nous attend ! La cérémonie immuable du pain et du sel se renouvelle, cette fois, en présence d’un groupe folklorique Cosaque, naturellement. Ce sont deux de nos cousins Canadiens qui ont l’honneur de recevoir, en premier ces présents, accompagnés d’un verre de vodka. Photos, vodka, sourires, poignées de mains, nous repartons joyeux, quand nous apprenons, que par suite de pluies importantes, il nous est impossible de rejoindre notre base de loisirs par le chemin normal. Deux de nos camions se sont déjà embourbés et ont été tirés de ce mauvais pas par………. la police. Nous devons donc, modifier l’itinéraire et arriver…………. à pied sans vélo, en portant nos bagages, les véhicules étant en partie bloqués ! avec en prime l’obligation de franchir par un pont de singe, une rivière en crue ! Certains ont frémis, d’autres ont fermés les yeux………. les photographes se sont régalés et tout le monde est arrivé sur l’autre rive ! Dernière et belle surprise, une troupe de danseurs cosaques, femmes et hommes, dans leur simplicité et leurs habits du dimanche, sont venus nous apporter la danse et la musique cosaque. Nous sommes désormais bien loin du journal télévisé de 20 heures et nous vivons en direct et en relief l’histoire passée et actuelle. Demain, nous serons à Volgograd, qui ne vous dit peut être rien, sauf si je prononce Stalingrad.
Le témoin du jour : Jean-Pierre Rouxel, du club l’avenir cyclotourisme d’Ormes (45) Loiret.
Je souhaite vous parler de la Russie car dans mon projet de voyage, je voulais absolument redécouvrir ce pays et son aspect slave que je connaissais, notamment par les livres. Ces derniers jours j’ai été marqué par les cérémonies d’accueil à la ville étape. Tout me renvoie, en effet, quarante ans en arrière, dans la façon d’organiser ces cérémonies officielles. En 1966, j’ai fait un voyage d’études à Moscou, pour apprendre le Russe et je retrouve la même convivialité, la même tonicité. Les contenus des discours restent identiques, le ton est le même, toujours cet aspect grandiose, vigoureux et à la fois rassurant. Je retrouve les mêmes réactions aux problèmes posés, tout est possible, des solutions irréalisables et inattendues sont proposées, même si elles sont inappropriées, tout cela présenté avec gentillesse et sans se prendre au sérieux. Je retrouve vraiment ce charme slave, indéfinissable, un peu vague et presque irréel qui m’avait tant marqué. Je suis dans l’ensemble satisfait du voyage, les difficultés rencontrées étaient attendues et c’est dans la façon de les surmonter que nous vivons vraiment cette expédition, car les solutions, là aussi, peuvent être inattendues et surprenantes. Je veux saluer nos collègues Canadiens et Suisses, les présents qui apportent beaucoup de bonne humeur au sein du peloton et parfois, lors d’un jour sans, nous en avons bien besoin et tout ceux qui aurait souhaité participer à cette incroyable histoire ! En résumé la forme, le moral, la santé sont au beau fixe……pourvu que cela dure… !
-> Sourovikino
Les informations du déroulement de Paris Pékin à Vélo 2008 sont apportées à une liste de destinataires fournie par les participants. Ces informations strictement associatives peuvent être rediffusées dans le même esprit d'information. Il est strictement interdit d'utiliser ces données à des fins autres que celui spécifié par le cadre de la Loi de 1901 , dite : loi associative.
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