samedi 24 mai 2008

Repos à KIZIL ORDA vendredi 23 mai

Disons le tout net, ce jour était attendu, espéré et bienvenu. Les cyclotouristes, les encadrants, tous les matériels roulants, sans compter les vêtements et les accessoires avaient besoin de faire le point.

Nous avons tous retrouvé avec délice un vrai hôtel avec même de l’eau chaude, de la climatisation, et de la propreté !
Chacun a donc vécu à sa façon. La majorité des cyclos à l’économie!

Seules les machines à laver de notre hébergeur ont tournées à plein régime, au point de retrouver le linge des 116 participants, certes propres mais… en vrac sur le plancher d’une pièce!
Le tri fera parti de nos instants inoubliables. Seule un chaussette et une casquette n’ont pas retrouvées leur propriétaire d’origine.

L’intendance a fait le plein de boissons pour les jours à venir et le mécanicien Claude a travaillé comme un fou, pour changer une soixantaine de chaîne sur les vélos. Tous ont été lavés, graissés, entretenus, par leur utilisateurs.
Les 7 véhicules ont retrouvés leur pimpant du départ et les dégâts d’une route chaotique ont été réparés.
L’opération école solidaire, une fois encore, sous la responsabilité de Yves-Marie, a joué son rôle de lien entre les jeunes. Moments forts et émouvants.

La visite de la ville en autocar, proposée par la mairie n’a pas eu lieu, faute de client. Il faut dire que cette grande ville, n’est pas un haut lieu d’un tourisme qui n’existe pas. Par contre une quinzaine d’amateurs ont goûtés aux délices d’une piscine Casaque.
Le cyber café, a été envahi, et des milliers de messages sont partis pour l’Europe.
A 18h, la chaleur ayant diminué, beaucoup sont allés au spectacle musical et folklorique. Danseuses, chanteurs, chanteuses et instrumentistes en costume de parade donnent un récital émouvant et sans fantaisie. Le spectacle fait manifestement partie de la vie. En supplément de programme, notre interprète Andreï Ivanov, sur un piano, nous fascine par quelques airs de musique classique.

Tout le monde dort, il est 22 h.

Le témoin du jour est : Pierre Orset du cyclos Club de Saulieu (21) Côte d’or.

Pour moi aussi j’ai attendu cette journée avec impatience. Nous avons franchi près de 7 000 kms en 60 étapes. Notre organisme avait aussi besoin de récupération, car notre adaptation a la grande chaleur nécessite un comportement particulier, notamment en buvant énormément. Nous donnons du temps au temps, et la sieste est vraiment réconfortante. J’ai également beaucoup écrit, à la famille et aux amis, car je vais bien, de mieux en mieux même. Quelques courses, feront l’objet d’une balade en ville, sans oublier le concert habituel.
La journée de repos, fait aussi partie de notre expédition. Mon rêve se poursuit. L’aventure humaine aussi, et une grande dose d’humilité et de sagesse sont indispensables pour éviter les simples problèmes de la vie communautaire. Peu habitué à vivre avec 115 collègues 24h/24, je découvre avec philosophie le comportement des hommes ! C’est une surprise !
Les informations du déroulement de Paris Pékin à Vélo 2008 sont apportées à une liste de destinataires fournie par les participants. Ces informations strictement associatives peuvent être rediffusées dans le même esprit d'information. Il est strictement interdit d'utiliser ces données à des fins autres que celui spécifié par le cadre de la Loi de 1901 , dite : loi associative.

vendredi 23 mai 2008

JALAGHASH - KIZIL ORDA jeudi 22 Mai 2008

Distance : 80 Km Dénivelé : 126 mètres
Départ : 7 h Arrivée : 14 h

Toujours la chaleur

«Il est de la nature de l’homme de dépasser sa nature»
Maurice Zundel
Il nous faudra encore deux ou trois jours pour assimiler les effets de la chaleur brutale. Nous essayons donc de rouler le matin à la fraîche ! Et nous avons sorti les « camelback » (réservoir d’eau de 3 litres porté sur le dos) fournis par TIPI. Il faut beaucoup boire, 5 litres minimum sur 8O kms. Un oubli est vite sanctionné et la vigilance est de mise.

Nous traversons aujourd’hui une région relativement verdoyante, les arbustes ont remplacés la steppe désertique et ce décor est beaucoup plus agréable. Des fleuves traversent le sud, et manifestement la région est nettement plus riche qu’à l’ouest. Les villages, sans être coquets sont organisés et structurés. Encore des rizières, et d’énormes silos dans la campagne. Nous arrivons aussi sur des terres où la Turquie depuis des siècles est présente : coutumes, nourriture, vêtements. Imperceptiblement les Mongols purs et durs se sont mêlés aux Turques et ont adoptés une partie de leurs habitudes.

Nous arrivons tôt a l’hôtel, car après huit jours de « baroud » dans la steppe, les mots : douches, lit, W.C., propreté, coiffeur, cyber-café, deviennent voluptueux à nos oreilles ! Nous allons tous en profiter et demain dans notre ville de 250 000 habitants les « Paris Pékin », vont croiser bras et jambes !

Notre témoin du jour est : Joël Gaborit , du C.T. Rambouillet (78) Yvelines.
Capitaine du groupe jaune, quelles sont vos impressions après 60 étapes ?

Après deux mois de route et de vie commune, une certaine tension est présente : la fatigue, la chaleur, la vie en commun, la promiscuité dans des hébergements sommaires, tout cela permet de mesurer la réelle valeur des participants. La théorie de convivialité permanente, de solidarité totale vécue au quotidien n’est plus livresque mais pratique !
Sur le plan sportif, cette expédition est relativement facile en tous les cas pour moi. Mon groupe tourne bien. L’organisation générale est vraiment faîte pour satisfaire au mieux les besoins généraux. Moi qui adore l’imprévu et les situations difficiles, je suis servi et à la limite la fin du voyage arrivera déjà trop vite !
Sans jour de repos, dans de bonnes conditions matérielles notre expédition serait probablement invivable. Cette respiration quasi hebdomadaire est devenue indispensable pour l’équilibre de tous et de chacun.
Depuis l’Ukraine, le paysage est assez monotone, plat et répétitif. L’itinéraire choisi a voulu éviter les difficultés, la montagne à venir nous apportera des paysages grandioses.

J’observe avec attention depuis des semaines la vie des gens : Je me demande si les personnes rencontrées, toujours souriantes, propres, attentives, sont conscients de vivre une vie qui nous semble très difficile, en tous les cas pour nos standards habituels.
Je suis surpris aussi par les contrastes de vie : pas d’eau courante, et des D.V.D. dans les maisons ! pas de chemin goudronné et une antenne parabolique ! Beaucoup de marche à pied, avec le téléphone portable vissée à l’oreille ! Que de sujets de réflexions !
Le rôle de Capitaine n’est pas évident tous les jours et je dois m’adapter avec chacun. J’ai quelques problèmes avec les individuels forcenés. J’essaye de faire au mieux, conscient de ne pas toujours pouvoir faire tout et son contraire !
Les informations du déroulement de Paris Pékin à Vélo 2008 sont apportées à une liste de destinataires fournie par les participants. Ces informations strictement associatives peuvent être rediffusées dans le même esprit d'information. Il est strictement interdit d'utiliser ces données à des fins autres que celui spécifié par le cadre de la Loi de 1901 , dite : loi associative.

jeudi 22 mai 2008

JOSALI - JALAGHASH mercredi 21 ma

94 km Dénivelé : 454 mètres
Départ : 7h10 Arrivée 15h00

Les rizières du sud.

Cette journée, relativement courte en km, s’est révélée cependant assez pénible. La chaleur, bien sûr, mais aussi des petits problèmes pour quelques cyclos, touchés par un virus qui les embarrasse coté digestion. Le plan papier est opérationnel !

Dans ce sud que nous découvrons, notre étonnement vient des cultures. Un fleuve qui désormais recommence à se jeter dans la mer d’Aral, permet, grâce à une réseau d’irrigation complexe, d’ensemencer des centaines d’hectares de rizières. L’impression, steppe désertique côtoyant rizières inondées est vraiment surprenante. Ce soir, encore nous sommes hébergés dans une école, avec gymnase. Grand luxe nous avons des douches, 6 pommes d’eau

Notre témoin du jour :Michel Cabart du club de l’amicale des anciens du tour cyclotouriste et demeurant à Peisey Nancroix (73) Savoie.

« Aujourd’hui je roule en solo, car mon compagnon de tandem Gérard Muller a été victime d’une petite fatigue. Demain il reprend la route. Je prend conscience que pédaler sur ce type d’engin est plus difficile, plus d’effort pour moins de rendement Seul sur mon vélo, pour la première fois depuis le départ de Paris cette étape de 94 km. m’a paru très facile. Par ailleurs rouler en solo change la position dans le groupe : Je passe un peu partout, je fais de nouvelles rencontre, je me sens très libre et très léger. Aujourdhui, j’ai même pu rouler près de ma femme Odile, ce qui est plus difficile avec un tandem. En tandem nous évitons de subir l’effet de peloton pour que Gérard puisse échapper au stress du aux voisins proches. Derrière je garde une bonne visibilité, pour éviter les pièges de la route. L’objectif du tandem étant d’arriver à Pékin en pleine forme et sans accident. Après deux mois de vie en groupe je persiste dans ma chance de réaliser cette extraordinaire randonée. Même dans les difficultés présentes ou passées je trouve des raisons d’être heureux et je peste violemment contre les quelques « jamais contents », qui peuvent perturber, de temps à autre la vie d’un groupe, majoritairement exceptionnel. Les notions de solidarité et de convivialité, fondements de la FFCT, se retrouvent, tous les jours, dans les gestes anonymes, les attentions à l’autre et cela a l’abri des regards et des photos. Si c’était à refaire, je le referais sans réfléchir. »
Les informations du déroulement de Paris Pékin à Vélo 2008 sont apportées à une liste de destinataires fournie par les participants. Ces informations strictement associatives peuvent être rediffusées dans le même esprit d'information. Il est strictement interdit d'utiliser ces données à des fins autres que celui spécifié par le cadre de la Loi de 1901 , dite : loi associative.

mercredi 21 mai 2008

TORETAM - JOSALI mardi 20 mai

85 km Dénivelé : 259 mètres
Départ : 8h30 Arrivée 16h30

La Chaleur

Nous n’avons pas impunément fait en train un voyage équivalent à un Paris-Avignon, sans noter immédiatement des différences notoires. La première qui nous interpelle au premier coup de pédale du premier kilomètre est la chaleur ! Quand nous parlons chaleur cela signifie 38°, aujourd’hui au soleil ! A l’ombre c’est pareil car même ce mot n’existe pas en langue kazakhe. Il faut désormais compter avec cette nouvelle donne. Nous savons que cet état climatique, sera notre compagnon encore longtemps. Heureusement aujourd’hui encore acceptable, car accompagnée d’un vent fort, malheureusement de face.

En début d’après midi nous nous arrêtons, pour le pique nique au km 63. A cet endroit, sortie de la steppe désertique, des grands bâtiments construits en terrasse offrent un curieux décor. Il s’agit d’un imposant musée érigé en faveur de KORKYUT. Peut être ignorez vous qui est ce personnage ? Il s’agit de l’homme, qui selon la légende kazakhe, a inventé la musique. Il était médecin et soignait ses malades avec elle. Il était dit on, mais cette information n’a pu être vérifiée, contemporain de Jésus Christ.

Avant notre arrivée, nous rencontrons notre première mini tornade, qui venue du diable vauvert, traverse brusquement la route et bouscule un cyclos qui chute sans gravité. Elle continue son chemin, en sautillant de façon désordonnée et se perd rapidement à l’horizon. Charme nouveau du désert. La nuit se passe dans notre gymnase habituel.
Nous prenons maintenant l’habitude du bain russe, quasi quotidien, à défaut de douches inexistantes –Le bain Russe de campagne est un local fermé de deux pièces, une surchauffée pour transpirer abondamment, une autre pour se doucher ou se rincer avec de l’eau froide. C’est souvent rudimentaire mais toujours bienfaisant.

Notre témoin du jour est : Gérard Genest, du club cyclotouriste de la ville de Sceaux
(92) Les Hauts de Seine.

« Cette étape est la première passée sous la chaleur. Je l’ai franchie assez difficilement car j’ai eu quelques problèmes gastriques. Ce qui est difficile à supporter pendant ces heures sont les arrêts multiples, les crevaisons, qui oblige l’ensemble du groupe à stopper. Pas le moindre arbre pour être à l’ombre, cette situation est vraiment pénible. Les accueils des villages sont souvent surprenants, et ce qui m’étonne aussi est l’acceptation par les automobilistes du blocage de la route, souvent pour une heure, à l’occasion du passage de notre caravane. Je suis aussi admiratif du comportement des personnels de service dans les cantines qui ne savent pas comment faire, pour nous donner le meilleur de leur talent. Après plus de six mille kms, je suis en pleine forme. Sauf accident, je pense bien arriver à Pékin. »
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mardi 20 mai 2008

FILMS ET VIDEOS (DISPARUS) DE RETOUR

LE RETOUR DES VIDEOS, sauvé!



Bonjour,

vous aurez certainement constaté que toutes les vidéos ont disparu, pas seulement sur le blog CYCLO RANDO mais sur tous les blogs chez blogger.... si le problème devait persister j'essayerai de trouver une autre solution .... par exemple youtube.

Réponse trouvée sur un forum

Blogger Employee
Employé Google

Hey folks,

We are currently working on a fix and should have everything in order shortly. Thanks for your reports and your patience!

Gatsby
Donc .... patience!!!!!!!!
franzel

Liaison ferroviaire au Kazakhstan, 680 km, 18 mai

680 km en train couchette


(source: ffct)

QUANDIAGHASH – TORRETAM
dimanche 18 et lundi 19 mai

680 km en train couchette
Départ 18h15 Arrivée 9h15

Le Voyage en train

Nous l’attendions tous ce transfert ferroviaire et pour des raisons diverses et variées, nous avions tous, ou la plupart d’entre nous une petite appréhension. Déjà au niveau de la réservation des places, prises depuis Paris et l’utilisation d’un fourgon pour les vélos il a fallu négocier avec deux compagnies différentes. Assez rapidement, en deux heures environ, nous arrivions à savoir que nous avons en attribution trois wagons couchettes de 9 compartiments de 4 places, les N° 2,4 et 6. Par contre impossible de savoir si le fourgon destiné au vélo est vide au départ de Quandiaghash ! Le départ du train est prévu à 18h 15. Nous devons être à la gare à 16 heures. A 18h, le train tiré par deux locomotrices Diesel, suivi de 17 wagons couchettes entre en gare. L’opération chargement vélo est lancée. Elle doit être impérativement réalisée en 15 minutes. Les volontaires (toujours les mêmes !) sont vraiment à l’ouvrage, car le fourgon bagage est hors du quai et la hauteur du plancher se trouve à 1 mètre 50. Il nous faudra 22 minutes pour grimper les 96 vélos et les deux tandems. Les hommes épuisés, rejoignent leur wagon respectif. Sauf que le wagon N° 6, n’existe pas ! Un peu d’affolement mais la police toute puissante et efficace, nous attribue le 5. Nous découvrons des wagons certes anciens mais confortables, propres, avec matelas et draps neufs sur les couchettes. Durant 650 Kms ce sera la steppe, parsemée d’une dizaine d’arrêt en gare. Pas de wagon restaurant, interdit de changer de wagon. La police veille. Cette dernière nous compte et nous recompte en nous expliquant que nous occupons deux places de trop ! Vers minuit il nous est demandé de céder deux couchettes pour que deux policiers puissent dormir ! Un niet assez sec, et cette demande n’aura plus de suite. Nous avançons nos montres d’une heure et désormais avons quatre heures de décalage avec l’Europe. A 9h15, à la minute prévue, nous arrivons à Torrétam, terme de notre voyage. L’opération déchargement du fourgon est réalisée en 8 minutes. Nous sommes attendus en gare, et dirigés en vélo, sur une école à 12 Kms du centre. Notre gymnase habituel nous tend les bras ! Nous apprenons que dans l’après midi, nous pourrons aller dans l’enclave Russe de Baïkonour et visiter le musée des cosmonautes !

Pendant ce temps là, les 7 véhicules, en deux convois distincts ont pris la route et la piste. 4 véhicules dont les deux 20 tonnes quittent Quandiagash samedi à 20 heures, ils arriveront à Torretam le lundi à 14 heures. Une autre épopée, avec trois embourbements, réquisition par la police (qui précède le convoi) de 500 litres de gas
-oil, pour faire nos pleins, le far West est encore présent à l’est. Le reste des véhicules partis dimanche à 18 h.30, les 2 portes bagages et le véhicule de l’E.S.O., ne sont toujours pas arrivés lundi à 20 heures !
La belle aventure continue.

Notre témoin du jour : Emile Hubert, notre seul Luxembourgeois, de Niedercorn, membre du club, les Cyclotouristes de Longwy (54) Meurthe et Moselle.

Après l’émerveillement de l’accueil Kasaque de Quandiaghash, nous découvrons la grande gare de la Ville. Le chargement des vélos s’est bien passé et nous montons dans un train comparable au notre. J’ai très bien dormi, sur ma couchette, avec matelas et drap neuf. J’ai vécu un coucher de soleil merveilleux et étant peintre à mes heures, j’ai
admiré la variation des couleurs. La nuit pour moi a été calme et sans problème. J’apprécie beaucoup ce voyage, Le contact avec les différentes populations n’est pas toujours évident, mais quand il est possible vraiment intéressant. J’apprécie beaucoup les spectacles qui nous sont proposés et j’ai même eu le plaisir de pouvoir chanter sur scène une chanson de Luis Mariano. Sur les routes difficiles, je suis très attentif, car une chute grave, serait pour moi une catastrophe. Je fais également très attention de ne pas faire tomber un autre cyclo, car je souhaite vraiment arriver à Pékin en bonne santé, voir en pleine forme, accompagné par tous. Ce voyage est pour moi la cerise sur mon gâteau de cyclotouriste.

Les informations du déroulement de Paris Pékin à Vélo 2008 sont apportées à une liste de destinataires fournie par les participants. Ces informations strictement associatives peuvent être rediffusées dans le même esprit d'information. Il est strictement interdit d'utiliser ces données à des fins autres que celui spécifié par le cadre de la Loi de 1901 , dite : loi associative.

lundi 19 mai 2008

Lait de chamelle et beignets de fromage

A lire et écouter sur PAPIERS DE CHINE:

Nous recevons un (long) sms de PA et un message audio de Netti, vaillants cyclotouristes du Paris Pékin à vélo. Les voici, alors que l'équipée est sur le point d'arriver à Baïkonour.

http://papiersdechine.ch/site/article.php?id=1844

(photo © papiers de chine)

dimanche 18 mai 2008

Liberté - sécurité - surveillance

Vous trouverez prochainement sur Papiers de Chine un nouveau message de Netti.... et certainement aussi un mot de PA.

en avant-goût:
Je peux vous assurer que Netti et PA vont très bien et qu'ils ont pleinement profité après le bain russe du bain de boue....



Et Magrite et Jacqueline peuvent dormir tranquillement, car les deux sont en toute sécurité sous haute surveillance .... il ne peut rien leur arriver à part rater le train.... mais ça on le saura bientôt!



le bip:
http://martineavelo.blogspot.com/2008/05/intimit.html

Accueil au Kazakhstan

Réception Quandiagash


(source: ffct)

SHUBARQUDIG - QUANDIAGHASH samedi 17 mai

85 km Dénivelé : 454 mètres
Départ : 9h15 Arrivée 15h00

Une journée ordinaire, passionnante !

Petite étape, très légèrement vallonnée, a travers la steppe qui désormais nous est plus familière. Nous avons la chance de ne pas pédaler avec de très grosses chaleurs, ce qui rend vraiment la randonnée fort agréable. L’état des routes, pour un cycliste ne pose pas de problème particulier. Une attention plus grande pour éviter les trous et les passages boueux suffit. Ce n’est pas le cas pour nos véhicules d’accompagnement qui ne sont pas à la fête. En parlant de fête, il faut convenir que les autorités locales se mettent en quatre pour nous recevoir. A l’entrée dans une région, au passage d’un village, une importante délégation est présente, les enfants agitent des fanions et les cyclos signent des autographes par dizaine. Notre arrivée à Quandiagash est typique de ces manifestations bien préparées. Dans toute la ville, un policier tous les 100 mètres et 500 mètres avant l’entrée dans le collège qui nous héberge une double haie d’enfants, en tenue d’écolier, nous applaudissent. Sur le perron du collège, la police, une cinquantaine d’hommes en tenue et de nombreux en civil, la directrice, l’ensemble des professeurs, les multiples fonctionnaires de la ville et de la région, sont présents. Sans compter le groupe de danseurs et celui des musiciens. Toujours une surprise, toujours des moments impressionnants et émouvants. Dans son discours d’accueil le chef de la police nous indique que nous ne pouvons absolument pas sortir de l’enceinte gardée des bâtiments ! La consigne sera appliquée à la lettre. Par contre les trois repas pris dans la cantine scolaires sont parfaits et très copieux et nous dégustons les plats traditionnels. Viande de cheval en saucisson, viande de mouton, sur un lit d’espèce de lasagne. Dans le même établissement, mais dans une salle privée une délégation de 4 des nôtres est l’hôte du Maire, du chef de la police, du chef des députés, et de quelques hommes importants. Le plus difficile n’étant pas forcément de conclure chaque allocution par un verre de cognac ou de vodka, mais de déguster les yeux de la tête du mouton, qui nous a été proposée comme hôte important ! Deux concerts viendront agrémenter nos 24 heures de casernement.

Notre témoin du jour : Chistian ROCHE du club de l’amicale de randonneurs de la communauté de commune de Saint Pourçain sur Sioule

Etape rapide, je dois m’accrocher pour rester dans le peloton car je suis quand même un peu fatigué Moments surprenants, a l’entrée de la région : Plus de cent personnes, Préfet en tête, nous attendent :Tapis, buffet et discours et là, un moment d’anthologie, le discours du préfet qui cite en Kasaque, bien entendu les célébrités de la France : Robespierre, Zidane, Chirac, Victor Hugo, et Dominique Lamouller (sic) Autre étonnement, ce matin je suis entré dans une ferme au bord de la route. La fermière malaxait sa pâte, dans la main et la faisait sécher sur un grillage. J’ai demandé à goûter ce fromage et il m’a rappelé le Cantal de mon enfance, Dans ces steppes immenses ou le décor est en cinémascope, le ciel d’une telle beauté que la pensée n’a plus de limite je suis à la recherche de mes dix kilos perdus, j’ai réalisé que l’Aubrac, qui m’est cher, n’étais qu’un confetti.



Les statistiques de la semaine du dimanche 11 mai au samedi 17 mai inclus:
Distance parcourue 691 Km dénivelé : 1 992 m
Depuis le départ : 6 545 km dénivelé 27 194 m


Les informations du déroulement de Paris Pékin à Vélo 2008 sont apportées à une liste de destinataires fournie par les participants. Ces informations strictement associatives peuvent être rediffusées dans le même esprit d'information. Il est strictement interdit d'utiliser ces données à des fins autres que celui spécifié par le cadre de la Loi de 1901 , dite : loi associative.

TV - France2

Pour info :
Retrouvez l’expédition Paris Pékin à vélo sur :

  • France 2 dimanche 18 mai dans Stade 2 à 17h45.
    Emission présentée par Gérard Holtz.