85 km Dénivelé : 259 mètres
Départ : 8h30 Arrivée 16h30
La Chaleur
Nous n’avons pas impunément fait en train un voyage équivalent à un Paris-Avignon, sans noter immédiatement des différences notoires. La première qui nous interpelle au premier coup de pédale du premier kilomètre est la chaleur ! Quand nous parlons chaleur cela signifie 38°, aujourd’hui au soleil ! A l’ombre c’est pareil car même ce mot n’existe pas en langue kazakhe. Il faut désormais compter avec cette nouvelle donne. Nous savons que cet état climatique, sera notre compagnon encore longtemps. Heureusement aujourd’hui encore acceptable, car accompagnée d’un vent fort, malheureusement de face.
En début d’après midi nous nous arrêtons, pour le pique nique au km 63. A cet endroit, sortie de la steppe désertique, des grands bâtiments construits en terrasse offrent un curieux décor. Il s’agit d’un imposant musée érigé en faveur de KORKYUT. Peut être ignorez vous qui est ce personnage ? Il s’agit de l’homme, qui selon la légende kazakhe, a inventé la musique. Il était médecin et soignait ses malades avec elle. Il était dit on, mais cette information n’a pu être vérifiée, contemporain de Jésus Christ.
Avant notre arrivée, nous rencontrons notre première mini tornade, qui venue du diable vauvert, traverse brusquement la route et bouscule un cyclos qui chute sans gravité. Elle continue son chemin, en sautillant de façon désordonnée et se perd rapidement à l’horizon. Charme nouveau du désert. La nuit se passe dans notre gymnase habituel.
Nous prenons maintenant l’habitude du bain russe, quasi quotidien, à défaut de douches inexistantes –Le bain Russe de campagne est un local fermé de deux pièces, une surchauffée pour transpirer abondamment, une autre pour se doucher ou se rincer avec de l’eau froide. C’est souvent rudimentaire mais toujours bienfaisant.
Notre témoin du jour est : Gérard Genest, du club cyclotouriste de la ville de Sceaux
(92) Les Hauts de Seine.
« Cette étape est la première passée sous la chaleur. Je l’ai franchie assez difficilement car j’ai eu quelques problèmes gastriques. Ce qui est difficile à supporter pendant ces heures sont les arrêts multiples, les crevaisons, qui oblige l’ensemble du groupe à stopper. Pas le moindre arbre pour être à l’ombre, cette situation est vraiment pénible. Les accueils des villages sont souvent surprenants, et ce qui m’étonne aussi est l’acceptation par les automobilistes du blocage de la route, souvent pour une heure, à l’occasion du passage de notre caravane. Je suis aussi admiratif du comportement des personnels de service dans les cantines qui ne savent pas comment faire, pour nous donner le meilleur de leur talent. Après plus de six mille kms, je suis en pleine forme. Sauf accident, je pense bien arriver à Pékin. »Les informations du déroulement de Paris Pékin à Vélo 2008 sont apportées à une liste de destinataires fournie par les participants. Ces informations strictement associatives peuvent être rediffusées dans le même esprit d'information. Il est strictement interdit d'utiliser ces données à des fins autres que celui spécifié par le cadre de la Loi de 1901 , dite : loi associative.
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