samedi 17 mai 2008

BAYGHANIN - SHUBARQUDIQ vendredi 16 mai

72 km Dénivelé : 134 mètres
Départ : 9h15 Arrivée 15h00

2 mois, la moitié du chemin

16 mars - 16 mai. Partis de Paris, il y a deux mois, nous avons franchis aujourd’hui le km. 6 500. La France, l’Allemagne, l’Autriche, la Hongrie, la Serbie, la Roumanie, la Moldavie, l’Ukraine, la Russie, et actuellement une partie du Kazakhstan, sont derrière nous ! Les 116 participants, chacun à sa manière, commencent tranquillement à gamberger. « Et si mon improbable, incroyable et inoubliable histoire, allait devenir réalité et faire partie de ma vie à jamais ? » Nous n’en sommes pas là, mais un léger parfum de plaisir et d’optimisme, activé par un vent d’ouest, frémit dans les esprits.

Notre départ est à 9h15, car nous avons une petite étape, un beau soleil et un vent favorable. La route, piste, est asséchée et les kms s’enchaînent à bonne vitesse, en toute tranquillité, la police n’exigeant toujours pas que nous roulions en groupe compact, c’est donc encore une étape plaisir dans des espaces immenses et impressionnants. La circulation est nulle ou presque. A l’entrée de la ville, les autorités au grand complet, un groupe folklorique et un orchestre, reçoivent les cyclos, avec faste et simplicité. Attention nouvelle et particulière, chaque femme reçoit un œillet. Un bain Russe, termine l’après midi et est particulièrement apprécié.

Le témoin du jour : Après deux mois de route, nous avons souhaité interrogé le médecin de l’expédition : François Le Van de l’amicale cyclotouriste de la Roquebrussanne (83) Var

Pouvez vous nous dire en quelques mots, votre ressenti sur la santé du groupe dont vous avez la responsabilité ?
« Naturellement et avec plaisir car faire réaliser un périple de plus de 12.0000 kms à des cyclotouristes et à des accompagnants, dont la moyenne d’âge frise les 60 ans n’était pas évident et certains aimables confrères m’ont conseillé fortement de ne pas prendre une telle responsabilité. C’est pourquoi avant le départ j’ai fait, au nom de la commission médicale fédérale, une sélection rigoureuse, dans le domaine cardio¬vasculaire, métabolique et éliminé les candidats présentant des maladies chroniques pouvant être préjudiciables à la réalisation de cette aventure. Le facteur âge, après consultation d’autres confrères, ne s’est pas avéré un facteur limitant. Les faits, à ce jour semblent aller dans ce sens car nos 7 gaillards de plus de 70 ans, tiennent parfaitement leur place et sont toujours là, vaillants. Dès le début de la randonnée j’ai pu rapidement constater une grande disparité des capacités liées au potentiel physique de chacun. Il se trouve que désormais les plus « faibles » sont entrés dans le moule et sauf accident, arriveront probablement à Pékin. Après l’épidémie de virose respiratoire en Allemagne, étalée sur plusieurs semaines qui a touché presque tout le monde nous n’avons eu quasiment aucun gros soucis médical : des problèmes de tendinite chez quelques¬uns ou des douleurs liées en partie a des mauvaises positions sur le vélo, qui il faut le signaler n’est pas le vélo habituel des cyclos. Nous n’avons eu à vrai dire que trois vraies malades, qui après quelques jours de repos et des soins appropriés ont repris le vélo et continuent comme si de rien n’était. Ma crainte future reste les grosses chaleurs qui nécessairement vont arriver, mais vu le bon état général du groupe, si l’alimentation et l’hydratation sont bien gérées, cette crainte pourrait être infondée. Par ailleurs la solidarité et l’entraide du groupe ont un effet bénéfique certain. Mon seul but est d’arriver à Pékin avec des gens en bonne santé, reposés et heureux. Sauf accident toujours possible, sur la route et le pire peut toujours arriver, je pense que nous avons de bonnes chances de réussir ce fou projet, ou le hasard n’existe pas. »
Les informations du déroulement de Paris Pékin à Vélo 2008 sont apportées à une liste de destinataires fournie par les participants. Ces informations strictement associatives peuvent être rediffusées dans le même esprit d'information. Il est strictement interdit d'utiliser ces données à des fins autres que celui spécifié par le cadre de la Loi de 1901 , dite : loi associative.

vendredi 16 mai 2008

Kazakhstan



(source: ffct)

MUMKIR – BAYGANIN jeudi 15 mai

130 km Dénivelé : 127 mètres Départ :
8h15 Arrivée 16h00 et 19h00

Le vélo grandeur Nature !

Comme hier, cette étape est à marquer d’une pierre blanche. Les difficultés sont bien réelles, occasionnées par des routes quasiment impraticables aux véhicules, exceptés les vélos. Ces engins seuls sur la route, s’en donnent à cœur joie, méprisant les trous et les bosses et se faufilant en souriant à travers les chausse¬trappes permanentes.

Non sans mal, nos 7 véhicules sont arrivés à l’hébergement. 100km de piste sur les 130, « nos utilitaires » souffrent énormément car ils sont mal adaptés à ces chemins, sans double pont et munis de châssis trop bas. Pour le moment pas de casse, mais c’est la hantise de chaque chauffeur. L’accueil exceptionnel du Maire, avec dîner totalement Kazakhe, spectacle musical et danses locales nous réconforte et nous régale.

Le témoin du jour est : Gérard Duru du club de l’A.S. Boncourt (28)

« Cette étape, typique de la piste Kazakhe, entrecoupée de route en assez bon état, a été placée sous le signe du vent favorable et très puissant. Pour un cyclo, c’est le rêve ! La police étant discrète, chacun a pu rouler a son allure. A 30 km de l’arrivée, nous sommes attendus sur le bord de la route par le chef du village et un professeur enseignant le Français accompagné de ses élèves. Offrande traditionnelle : lait de chamelle, fromage et beignets. Les chants des enfants ont terminé ce très simple et savoureux accueil. Sur les pistes, le matériel souffre énormément, la chaîne et les dérailleurs sont les plus exposés. A l’arrivée, nous pouvons, alors que l’eau est précieuse ici, bénéficier d’un traitement de faveur. Nous lavons nos vélos dont l’entretien est primordial pour continuer notre périple. Ce soir, nous avons droit au spectacle folklorique, ce qui confirme l’excellent accueil des villages du Kazakhstan »

-> Bayganin

Les informations du déroulement de Paris Pékin à Vélo 2008 sont apportées à une liste de destinataires fournie par les participants. Ces informations strictement associatives peuvent être rediffusées dans le même esprit d'information. Il est strictement interdit d'utiliser ces données à des fins autres que celui spécifié par le cadre de la Loi de 1901 , dite : loi associative.

jeudi 15 mai 2008

MAKAT – MUMKIR mercredi 14 mai

130 km - Dénivelé : 228 mètres
Départ : 7h15 Arrivée 17h45

La revanche de la petite reine !

Dans notre expédition, sans aucun doute, cette étape restera mémorable. La pluie étant au rendez-vous depuis plus de 24 heures, les pistes sablonneuses faisant office de route, sont devenues boueuses et glissantes. Toute la journée, les cyclos étalés sur plusieurs km, ont découvert, avec plaisir pour la majorité, les joies et les problèmes, du randonneur au long cours. La police, dans l’impossibilité de cerner un peloton groupé, a laissé faire, et chacun a pu, selon son humeur ou son envie, « se faire plaisir ». Résultat: les vélos sont arrivés avant les véhicules. En effet pour ces derniers, la piste défoncée et boueuse est vite devenue un cauchemar. Six des sept véhicules, ont du être sortis des ornières par « les Kamaz » ces énormes camions russes, porteurs pour les pétroliers. Seul la camionnette « des Ostéos » est passée sans difficulté. La moyenne horaire des camions a frôlé le 15km/h. Pour une fois les vélos vont plus vite que les autos!

Nous sommes arrivés, non sans mal, à supprimer le bivouac du soir prévu au coeur de la steppe humide. En toute hâte, nous avons obtenu d’un village la mise à disposition d’un gymnase pour la nuit. Monter les tentes sous la pluie et dans le vent serait devenu une réelle épreuve, pas nécessairement utile.

Tout serait donc parfait si nous trouvions de l’eau et des sanitaires. Nous savions que le problème de l’eau existait, mais le vivre n’est pas évident. Nous, qui avions l’habitude de la douche quotidienne, nous en sommes réduit au robinet d’eau froide pour 30 personnes en moyenne! les réactions sont diverses et il faut bien s’adapter à la réalité du terrain.

Notre témoin du jour est : Christine Bouillerot du Club Olympique Périgueux.

« Une grande journée de liberté dans les steppes du Kazakhstan, des paysages
grandioses, des éclairages magnifiques sans compter un ciel avec de superbes nuages. Curieusement, dans cette steppe, immense, il y a beaucoup de présence : des animaux, des chevaux et des chameaux, des moutons et des caprins, sans compter des oiseaux, type échassier et même des aigles.

Régulièrement, sur la voie ferrée que nous longeons, des trains immenses, nous saluant
au passage, viennent troubler le silence.
Adieu, les capitaines de route! place au vélo grandeur nature en totale liberté et aux
nombreux vététistes. Pipi libre, photo idem, repas itou. Nous voulons simplement dire
que la route étant sans voiture, le peloton s’échelonnant sur plusieurs kilomètres, nous n’avons aucune contrainte imposée par le danger de la route et la sécurité.

La route glissante et les trous (cratères !) ont occasionné quelques chutes sans
conséquence. Soignés que nous sommes par François Le Van, notre médecin et pansés par notre infirmière Hermina Baque Vidal, toujours disponibles. »

Les informations du déroulement de Paris Pékin à Vélo 2008 sont apportées à une liste de destinataires fournie par les participants. Ces informations strictement associatives peuvent être rediffusées dans le même esprit d'information. Il est strictement interdit d'utiliser ces données à des fins autres que celui spécifié par le cadre de la Loi de 1901 , dite : loi associative.

mercredi 14 mai 2008

Paris-Pékin à vélo, ça use !

Juste un peu de retard sur parcours et météo ;-)))

Source: FR3 Tout le Sport 14.05.2008

ATTIRAW - MAKAT mardi 13 mai

132 Km - Dénivelé : 223 mètres
Départ : 8h45 - Arrivée : 16h30

Plus de 6 000 km !

Notre entrée en Asie, s'est faite par le passage d'un pont au dessus du fleuve Oural, elle coïncide exactement avec le franchissement symbolique de la barre des 6 000 km au compteur!! Ce n'est pas encore la moitié du chemin car nous devrions pédaler au moins 13 000 km pour atteindre notre but.

Dès le départ il fait beau, il commence même à faire chaud. Soudain, le ciel s’assombrit et une pluie fine nous accompagnera jusqu’à l’arrivée. Cette fois nous sommes vraiment dans l’aventure et cette étape entrera dans les souvenirs. Pierre blanche ou pierre noire, chacun en décidera. En effet à 17 km de l’arrivée, nous quittons la route nationale parfaitement revêtue, pour prendre une route qui a connu le goudron il y a plusieurs années. Les trous pleins d’eau, le sable transformé en boue, ont rendu le final assez folklorique. Les cyclos sont arrivés maculés de boue et mouillés mais finalement heureux.

(Note de franzel: et rebolote aujourd'hui à lire chez Martine)

Nous sommes hébergés dans le seul local du village pouvant recevoir 116 personnes. Le jour il fera restaurant, et la nuit il se transformera en dortoir. La route initialement prévue pour les vélos est, bien entendu, utilisée par les 7 véhicules de la caravane, résultat : Le camion de 20 t de Claude coincé dans une ornière sera dégagé par l’autre gros bahut conduit par Jean-François et le véhicule fédéral piloté par Julien le cinéaste s’est embourbé, mais c'était sans compter sur la solidarité kazakhstanaise qui s'est mise en place, un chameau est venu à la rescousse, et le Renault fédéral a repris sa glorieuse route, pour une arrivée largement après 20 heures.

Notre temoin du jour est : Christian Piriou du stade auto-Lyonnais, demeurant à Lyon dans le Rhône (69).
Partis sous le soleil, avec un excellent bitume, la pluie est vite arrivé et nous a accompagnés pendant une centaine de km, dans une nature de plus en plus désertique, bien que les inondations récentes ont permis à la nature de profiter d’un peu d’humidité . Mon étonnement vient de l’absence totale d’animaux y compris les oiseaux.
La distraction du jour a été le dépassement des cyclos par des voitures locales, qui quittent la route, et prennent délibérément la piste, soit à gauche soit à droite.
L’arrêt pique-nique, initialement prévu pour 45 minutes a été vite limité au minimum, car la pluie nous a obligés à repartir rapidement. Il faut dire qu’en pleine steppe, les abris ne sont pas légion.
La fin de l’étape, 17 km, sur une route pleine de trous, rendue glissante à cause de la boue s’est avérée un exercice difficile. Plusieurs chutes bénignes ont obligés chacun de nous à la plus grande prudence et chaque cyclo choisissant sa trajectoire, le peloton, étiré sur 3 km et roulant sur toute la largeur de la chaussée, (chut ne le racontez pas au responsable sécurité de la FFCT) a vite ressemblé à une compagnie en déroute.
A l’arrivée, les enfants couraient pour accompagner les cyclos, les parents applaudissaient et sur la place de la mairie des jeunes filles en costume traditionnel offraient le gâteau local et un bol de lait de chamelle. Les enfants des écoles agitaient des fanions multicolores, c’était la fête ; Merci à tous.
Pour moi l’expédition a commencé vraiment au Kazakhstan et j’apprécie ces variations incroyables du niveau de vie, qui nous fait passer d’un confort 4 étoiles, au local sans eau, sans sanitaire, et où tout le monde couche soit sur son matelas soit sur son lit de camp, à 60 par chambrée.
Que l’aventure continue !

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mardi 13 mai 2008

AQQISTAW - ATTIRAW lundi 12 mai

90 Km Dénivelé : 125 mètres
Départ : 8h30 - Arrivée : 15h00

Du moyen âge à l’an 2020.

Nous quittons Aqquistaww, sans regret. La petite ville est vraiment triste et noire, aucun chemin goudronné, des ordures jonchant le sol et des flaques d’eau croupissantes. Une très pénible impression. La pauvreté, digne et vivante est là et pourtant dans la ville circulent des trains immenses, composés uniquement de wagons citernes. Le pétrole est là, mais pas encore le produit de son aisance.

Sur l'itinéraire assez roulant, pas beaucoup de trafic. Quelques puits de pétroles et de gaz sont visibles mais l’activité semble modeste. Erreur, cette région de l’ouest Casaque commence à générer de la richesse. Nous la trouverons 90 Km plus loin en arrivant à la grande ville de Attiraw, ou là l’or noir porte bien son nom. Bâtiments neufs dont l’architecture est audacieuse, un urbanisme futuriste, des jets d’eau, des terrains engazonnés, des églises et des mosquées neuves, cette ville, qui symbolise la séparation officielle entre l’Europe, que nous quittons, et l’Asie, où nous entrons, porte tous les signes extérieurs d’une grande opulence et d’une grande activité.

Même les hôtels où nous logeons sont de premier ordre, les prix aussi !!! C'est le revers de la médaille, nous sommes très loin des tarifs pratiqués dans la campagne.

Mauvaise surprise également lors de notre arrivée à l'étape : L’hôtel, réservé pour 115 personnes, nous annonce qu’il ne dispose que de 40 lits ! Il a donc fallu réaliser des prouesses pour trouver les 75 lits manquants. Chose faite, les cyclotouristes ne se sont aperçus de rien ! Tant mieux. Les hôtels sont très confortables et les bienvenus avant une semaine difficile. Nous savons tous que cet oasis de modernisme, sera le dernier dans notre périple Kazakhstanais dont les étapes vont devenir de plus en plus rudes en matière de confort.

Notre témoin du Jour est : Jean-Marie Estoup du club de A Gan Olympique dans les Pyrénées-Atlantiques (64).

L’esprit de mon voyage : Partir de Pau, en vélo naturellement, pour rejoindre Epernon dans l'Eure-et-Loir, ma ville natale et ou j’y ai vécu, pour rendre hommage à mon grand père paternel, et continuer sur l’Ukraine, pour rendre hommage, cette fois ci, à mon grand père maternel. Cette première approche de mon périple sentimental et familial était pour moi importante.

Mon but n’est pas forcément d’aller à Pékin... ! Mais surtout de réaliser un voyage. Rencontrer des gens, échanger sur tout et sur rien est essentiel dans l’orientation de ma vie. Par exemple à Astrakan, ma journée, en compagnie de jeunes, m’a beaucoup appris sur cette ville et ce fut pour eux l’occasion, rare, de s’exprimer en Français.

Adepte des écoles solidaires, j’ai pu, en partant de la revue Cyclotourisme apprendre à une dizaine de jeunes Russes, de 10 et 15 ans la géographie de la France. Ces enfants se sont engagés à parler de cette journée au reste des élèves de leur classe. J’étais très honoré d’être un ambassadeur.

M’intéressant à l’habitat, j’observe avec attention, les façades des maisons et villages. Cela me permet de constater de grandes différences entre les pays et me donne une approche, un peu particulière, du mode de vie des propriétaires.

Enfin ce matin, j’ai reçu une leçon de vie. Ayant passé la nuit dans un gymnase, nous sommes tous entrés dans ce local, avec nos chaussures crottées et sales ! Ce matin, les enfants Casaques, sont arrivés, ont changé de chaussures, mis leur pantoufles pour ne pas abîmer le plancher vétuste mais tellement précieux et sacré à leurs yeux!

Les informations du déroulement de Paris Pékin à Vélo 2008 sont apportées à une liste de destinataires fournie par les participants. Ces informations strictement associatives peuvent être rediffusées dans le même esprit d'information. Il est strictement interdit d'utiliser ces données à des fins autres que celui spécifié par le cadre de la Loi de 1901 , dite : loi associative.

lundi 12 mai 2008

Des nouvelles du Kazakhstan

En attendant les comptes-rendus officiels qui tardent parfois à arriver lisez les commentaires ci-dessous:

Michel Rougert

sur le site velovelo.com

GANYUSHKINO – AQQISTAW dimanche 11 mai

159 km Dénivelé : 148 mètres
Départ : 9h15 Arrivée 20h10

Pas de Transition

Cette fois nous y sommes. Nous nous étonnons ce matin de rouler dans un pays dont déjà le nom : Kazakhstan, nous fait rêver depuis longtemps !

La steppe est en place. Par chance durant les 35 premiers kilomètres, des étendues d’eau, suite aux inondations, rendent l’herbe encore très verte. Petit à petit, l’eau s’éloigne, et émerveillement, nous croisons déjà les troupeaux de chevaux, de l’imagerie traditionnelle. Plus loin ce sont les troupeaux de dromadaires, gardés par des bergers à cheval, qui stoppent l’ensemble des cyclos pour des photos innombrables.

La route goudronnée, assez roulante est rectiligne et sur 170 km, nous ne traversons aucun village ! Il ne fait pas chaud du tout, et un crachin continu tout le matin, nous oblige à rouler très habillé. La vitesse de progression est lente, car cette semaine est difficile, la récupération pas évidente. Nous sommes totalement dans notre Paris-Pékin et la réalité n’est pas forcément facile à vivre pour une petite minorité !

Ici encore, comme prévu, la police routière veille. L’arrivée à l’étape assez tard, dans ce petit village nous fait vraiment prendre conscience de l’état des lieux. Pas de goudron, de la boue ou de la poussière, des maisons très modestes et des habitants, très typés, avec de beaux visages d’origine Mongole. Nous avons vraiment changé de continent, en tous les cas, dans les modes de vie. Un hôtel et des chambres chez l’habitant étaient prévus avec un hébergeur privé. Ce dernier étant dans l’impossibilité de tenir son contrat, (13 lits possibles au lieu de 116 ! ! ! nous avons dû, en toute hâte, modifier notre programme et grâce au maire de la ville, un gymnase a été mis à notre disposition.

Demain est un autre jour.

Notre témoin du jour est : En raison de notre arrivée tardive le témoin du jour n’est pas disponible.

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Photos, encore des photos!!

Hello,

Christian Lemay, canadien de Montreal, a publié toute une série de photos depuis le départ!
à voir ici: http://www.flickr.com/photos/veloman55/

dimanche 11 mai 2008

ASTRAKAN – GANYUSHKINO samedi 10 mai

135 km Dénivelé : 428 mètres
Départ : 8h45 Arrivée 23h15

Belle étape, et horribles frontières !

Le gouverneur de la région, revenu spécialement de Moscou, nous ayant demandé de retarder le départ, c’est peu avant 9 heures, que sur l’esplanade de la Volga, cet homme important, après les mots habituels et la remise d’un souvenir, un tableau, à chaque participant, donne le départ avec un coup de pistolet !

La campagne Russe est toujours plaisante, car nous sommes en plein delta, et les zones humides, succèdent aux zones inondées. Un pont flottant, de un km, nous permet de franchir un des multiples bras de la Volga et, comme prévu nous atteignons la frontière Russe à 9h30 pour les véhicules et vers 11 heures pour les cyclos groupés.

HUIT heures après, nous entrons au Kazakhstan ! Tamponnés et libres de continuer. La sortie de la Russie, est aussi compliquée que l’entrée, chacun de nous, doit présenter plusieurs fois son passeport, se faire enregistrer dans un premier bureau, se faire inscrire manuellement sur un registre dans un autre, puis tamponné dans un troisième et confirmé dans un quatrième, ou il ne faut surtout pas oublier de rendre la petite feuille signée dans le bureau 1 !

Sourire aux lèvres nous quittons la Russie pour nous retrouver 12 kms plus loin, dans un bâtiment flambant neuf et fonctionnel à la frontière du Kazakhstan. Certes, tout est neuf, mais les habitudes bureaucratiques, sont toujours là ! Mieux, à 18 heures, alors que nous avançons nos montres d’une heure, tous les guichets se ferment les policiers, dînent ! Il faudra attendre encore une heure ! A 5 minutes, par personne nous arrivons vite à 500 minutes soit près de 8 heures d’attente! La nuit tombe et nous n’aurons pas le plaisir pour notre premier contact avec un pays inconnu de tous, de traînasser !

C’est une fois encore de nuit et fort tard, que nous arrivons dans notre gymnase bienvenue. Trop tard pour dîner, nous mangerons des sandwiches à volonté, avant de plonger dans un sommeil réparateur.

En raison de notre arrivée tardive le témoin du jour n’est pas disponible.

Les statistiques de la semaine :
Du dimanche 4 au samedi 10 mai 2008
kms parcourus : 773 km.
Dénivelé 1 398 mètres
Depuis Paris:5 754 km


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