vendredi 6 juin 2008

BISHKEK - KEMIN vendredi 6 juin

106 km - Dénivelé : 500 mètres
Départ : 7h15 - Arrivée : 14 h30

Le but c’est le chemin (René Char)

La remontée vers les sommets.

Dès le départ, l’ambiance est excellente. Le jour de repos a été savouré, le temps est frais, car le ciel est nuageux. Globalement tout le monde est en forme. Nous avons le plaisir d'accueillir parmi nous notre Président Dominique Lamouller qui, naturellement s'intègre au groupe pour le plus grand bonheur des participants.
Pendant plus de 100 Km nous remontons la rivière Tchou qui coule dans une vallée large d’une vingtaine de kilomètres et bordée par des chaînes de montagnes aux neiges éternelles de plus de 4 000 mètres.
Coté décor, c'est le summum. Coté nature également : L’eau, la terre et le soleil contribuent à une production très abondante de seigle, de maïs, de blé et d’arbres fruitiers.
Nous croisons les premiers camions Chinois qui inondent sur le pays des produits manufacturés de toutes sortes. Après un passage au bazar de Bischkek, ils repartiront au Kazakhstan et dans les autres pays de l’Asie centrale. Pour avoir utilisé ce bazar pour nos achats, nous pouvons vous confirmer l’immensité de celui-ci et l’activité incroyable de ces milliers de petites boutiques. Tout se trouve ici, il suffit simplement de savoir où. Là est toute la difficulté pour les non initiés.
L’arrêt pique-nique s’est fait au km 80 et notre hébergement est assuré dans l’école du village. Avant de se reposer, il a fallu ressortir des camions toutes les tentes encore humides depuis notre départ du bivouac en montagne.

Le témoin du jour est : Pierre-Marie Werlen du club : Côte de nacre cyclo - Luc sur Mer dans le Calvados.

Je suis ravi d’être le témoin du jour le 6 Juin, car je suis président d’un club qui regroupe de nombreuses communes où a eu lieu le débarquement du 6 Juin 1944, sur les plages de Juno-beach. Cela me permet de saluer notamment les soldats Américains, Anglais, Canadiens, Français et autres qui se sont sacrifiés pour que nous puissions 64 ans plus tard rouler tranquillement en Asie Centrale.
Je dois aussi exprimer mon sentiment de bonheur et de plaisir à participer à cette expédition. Je découvre des paysages inconnus et somptueux, des visages radieux, en particulier ceux des enfants. Une curiosité réciproque, permet un contact facile. Nous sommes à égalité de regard et la relation est équilibrée. Chacun est une étrangeté pour l’autre. Le cyclotourisme, comme la marche, facilite la relation humaine, à portée de tous.
Heureux aussi de découvrir dans le groupe des hommes exceptionnels, dont les qualités humaines permettent de partager des moments forts et inoubliables.
Heureux enfin, car vis-à-vis de moi-même ce voyage me permet de me découvrir. J’avais beaucoup d’appréhension, avant de franchir les deux grands cols a plus de 3000 m, moi qui à mon palmarès n’avait que quatre cols à moins de 1000 mètres, ce handicap me «bouchait l’horizon » et j’étais inquiet de ne pas pouvoir passer cet obstacle. Le fait d’avoir franchi ces cols, m’a totalement libéré et simplement j’envisage la suite du voyage en toute sérénité.
Les informations du déroulement de Paris Pékin à Vélo 2008 sont apportées à une liste de destinataires fournie par les participants. Ces informations strictement associatives peuvent être rediffusées dans le même esprit d'information. Il est strictement interdit d'utiliser ces données à des fins autres que celui spécifié par le cadre de la Loi de 1901 , dite : loi associative.

jeudi 5 juin 2008

SOUSSAMYRA - BICHKEK mercredi 4 juin

147 km Dénivelé : 1207 mètres
Départ : 7h00 Arrivée de 18h30

Une étape magique !

Notre première nuit pleine nature, à 2002 mètres est un évènement. Tout a fonctionné parfaitement, le dîner se terminant rapidement car un orage s’est abattu sur les tentes. A minuit un merveilleux ciel brillant d’étoiles inconnues, nous signale la fin du mauvais temps. A 7h 30, la nature reprend ses droits, la quiétude de la montagne revient, nous levons le camp. Une autre pierre blanche dans notre livre de souvenir.

Dès le départ, il faut remonter à plus de 3000, pour franchir notre deuxième col du Kirghizistan. A dix heures, tous groupés, police, cyclos, véhicules, nous franchissons un tunnel de 3 Kms, qui coupe le sommet de 3 600 m (Type Galibier). Par précaution, les cyclos portent un masque pour éviter les risques de pollution. Une vertigineuse descente, dans un décor à couper le souffle, permet de récupérer et vraiment de se régaler ! Après le pique nique il faudra encore rejoindre la capitale du pays, Bichkek. En fin d’après midi, fourbus et heureux, nous rejoignons notre hôtel pour deux nuits ! Ce soir tout le monde dormira tôt, et demain est jour de repos.

Le témoin du jour est : Georges Farjou : Cyclos sport Villefranchois sur Rouergue (12) Aveyron.

« Après un premier bivouac pleine nature qui s’est très bien déroulé malgré des conditions climatiques difficiles, orages pendant la nuit, nous avons pris le départ pour notre deuxième étape de haute montagne, qui s’annonçait difficile. Parti dans les derniers après avoir participé au démontage des tentes et rangement dans les camions, je me suis senti très bien dès le début du col. Bonnes jambes, bien dans la tête, les 17 Kms de montée ont été effectué à mon rythme, en prenant mon temps, en admirant le paysage grandiose et en réalisant quelques photos. Après le col de plus de 3000 d’hier, c’est mon second 3000 et je dois dire que c’est un des plus beau que j’ai gravi dans ma vie de cyclotouriste. La fin du col, avant le tunnel ressemble un peu au Galibier et la descente vertigineuse s’apparente aux dolomites. Une route en bon état, une météo de rêve, tous les ingrédients étaient présents pour que les grimpeurs soient aux anges. La descente d’une trentaine de kilomètres, est la plus longue et la plus pentue depuis notre départ de Paris. Sur la route, nous avons croisé des troupeaux de chevaux en transhumance, pour moi c’est la première fois que j’observe cette tradition. Le reste de l’étape, 70 Kms après le pique nique a été moins attrayant, car de plus 5° ce matin nous sommes passés à + 40° dans l’après midi, dans la vallée pour rejoindre Bichkek. De 3 270 nous somme passés à 900 mètres. De nombreuses crevaisons ont ralenti notre progression, bizarrement les très grandes chaleurs favorisent la crevaison, je constate, je ne me l’explique pas. Pour moi ce voyage est formidable et inoubliable, rien a dire sur l’intendance, la préparation, l’itinéraire et la gestion des évènements. Par contre, sur la route, et je sais que cela n’est pas facile, les capitaines de route me semblent manquer d’expérience dans la gestion des hommes. La bonne volonté ne suffit pas. Un regret aussi, trop de couples. plus de 30%, du groupe, ce qui pose quand même quelques problèmes, pour la cohésion. »
Les informations du déroulement de Paris Pékin à Vélo 2008 sont apportées à une liste de destinataires fournie par les participants. Ces informations strictement associatives peuvent être rediffusées dans le même esprit d'information. Il est strictement interdit d'utiliser ces données à des fins autres que celui spécifié par le cadre de la Loi de 1901 , dite : loi associative.

mercredi 4 juin 2008

La montagne comme je la connais

à écouter sur PAPIERS DE CHINE

C'est un Netti en pleine forme qui nous appelle du Kirghizistan. Des étapes de haute montagne, des cols à 3300 mètres, un «décor fantastique» et une extraordinaire descente de 52 kilomètres. L'équipe du Paris-Pékin à vélo arrive à Bishkek.

http://papiersdechine.ch/site/article.php?id=1866

(photo @ papiers de chine)

TALDI BULAK – SOUSSAMYRA mardi 3 juin

88 km Dénivelé : 1354 mètres
Départ : 7h00 Arrivée de 16h00

3 303 Mètres – Un fabuleux col !

Départ à la fraîche pour l’ascension de notre premier grand col. Le temps est splendide, la température est de 10°, 24 kilomètres de montée sont programmés. La quasi-totalité des cyclos se sont surpris eux-mêmes en montant avec aisance cette difficulté majeure. Les moins en forme ont pris leur temps et tous ont appréciés de franchir, pour la plupart, leur premier 3000. La descente a été délicate, car, malheureusement la route n’est pas encore revêtue. Des paysages grandioses, beaucoup de vie pastorale dans les prairies. Les paysans, logés dans les fameuses yourtes, habitation typique d’Asie centrale, travaillent pour produire lait, crème et beurre de jument. Beaucoup de cyclos ont goûtés le lait de jument fermenté. Les avis sont partagés. Pour la première fois, nous avons installé le bivouac. Tout a très mal commencé, car à notre arrivée sur le site prévu, un orage très violent est venu assombrir l’horizon et notre moral. Dans une prairie sans arbre, la grêle et la pluie ont fait quelques ravages. Par bonheur, après une heure très pénible, le soleil est revenu, les camions ont pu passer dans les chemins boueux et en 2 heures environ le bivouac a été installé. Cuisine, réfectoire, chambres, tout sous tentes, douche dans un camion, cette première expérience, attendue sera, une fois de plus, un moment fort de notre voyage. A 2200 mètres, la nuit risque d’être froide, mais désormais notre volonté d’aller de l’avant balaye nos difficultés. Cet après midi nous avons reçu la visite d’un journaliste de l’Agence France Presse, qui va nous suivre pendant quelques jours. Il tombe très bien, nos étapes kirghizes sont de toutes beautés.

Demain un autre grand col.

Le témoin du jour est : André GIROUX, M.I., demeurant à Montréal – Québec – Canada.

« J’ai adoré l’ascension du col, car cela m’a permis de mieux connaître, les réactions de mon corps en altitude. C’est la première fois que je monte si haut en vélo et tout s’est bien passé. La descente difficile, sur une route non goudronnée, m’a permis de tester mes réflexes. Tout au long de la descente, j’ai admiré la vie des nomades Kirghizes, qui vivent, avec leurs troupeaux : Chevaux, avec des dizaines de jeunes poulains de quelques jours, chèvres et moutons. Ces paysans vivent dans des yourtes, 6 mois de l’année, pour assurer le pâturage de leurs bêtes. De chaque côte de la route une chaîne de montagnes aux neiges éternelles assure un magnifique décor. Le pique nique de midi a été pris dans la vallée, au bord d’un torrent. En plein soleil, la chaleur était très supportable car nous sommes au dessus de 2 000 mètres. A notre arrivée sur les lieux de notre bivouac, un orage avec grêle et pluie mélée, nous a fait craindre le pire. Heureusement, une heure après le soleil est revenu et nous avons pu installer, en pleine nature notre bivouac, tentes collectives pour la cuisine et le réfectoire, tente pour 4 personnes. J’attendais avec impatience ce premier bivouac, j’en suis ravi. Cette journée est pour moi, une des plus belle de notre aventure, car j’adore le vélo en montagne. »
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BIVOUAC


1ère partie

(source: ffct)

2ème partie

(source: ffct)

mardi 3 juin 2008

TALAS – TALDI BULAK lundi 2 juin

71 km Dénivelé : 853 mètres
Départ : 8h10 Arrivée de 14h00

A quoi bon emprunter sans cesse les vieux sentiers ? Tu dois tracer des sentiers vers l’inconnu.(Henry David Thoreau).

Des paysages grandioses

Cette fois, nous touchons l’excellence ! Un vrai décor de carte postale. Une nature vierge, des hommes et des femmes authentiques aux visages brûlés par le soleil et le froid. Aucun touriste n’est jamais venu dans ces vallées. Et nous ne saurons jamais ce que pense ces villageois lorsqu’une armada de plus de 101 cyclotouristes et 7 véhicules se hissent dans ces lieux tranquilles. La réaction amicale et spontanée semble naturelle ici. Les cyclos sont très heureux et les réactions de plaisir sur ce pays et ses paysages jaillissent spontanément. Qui peut se douter de la difficulté d’héberger dans ces hautes vallées notre groupe ? Ce soir, une école a déménagé 6 classes pour que nous puissions installer nos lits et nos duvets. Il n’y a pas d’eau, pas de douche et deux toilettes au fond de la cour. Personne ne se plaint! Est-ce le miracle de l’altitude ou bien la sérénité qui atteint soudainement notre groupe? Nous vivons ces instants magiques en silence et nous avons une pensée amicale pour tous les cyclos fédéraux qui vont profiter du mois de juin pour se lancer dans les grands brevets. Vous partagez notre aventure, nous partageons les vôtres.

Le témoin du jour est : Jean-Pierre ROMPTEAUX : de l’Aviron Bayonnais, demeurant à Anglet (64) Pays Basque.

«Tout d’abord je dois dire que nous sommes ravis d’être entrés au Kirghizistan car nous attendions avec impatience la montagne. Ici, nous côtoyons le grandiose. Nous sommes très agréablement surpris par le nombre de personnes qui nous encourage, tout au long de notre périple. Nous sommes séduits par la flore avec ses multitudes de couleurs variées à l’infini, par les animaux familiers : chevaux, ânes, chèvres, veaux, vaches, qui nous croisent sur la route. Nous avons même eu la chance de doubler des troupeaux de moutons, montant en transhumance. Ici, et ce n’est pas du folklore, les bergers sont à cheval. Dans le ciel, un couple d’aigle a même survolé notre «chemin de joie.» Notre ascension à 2 000 mètres s’est faite assez facilement car le décor est reposant. Le chant des oiseaux et le murmure du torrent résonnent comme une magnifique symphonie. Cette vallée typique est bordée en rive droite par des moyennes montagnes recouvertes de pâturages et en rive gauche par les «montagnes célestes» qui culminent à plus de 4000 mètres. Je roule en compagnie de ma femme, Nicole. Nous avons cassé notre tirelire pour participer à cette épopée, afin de fêter en 2008, l'année de nos 60 ans. Le 13 mai, comme convenu avec nos amis, j’ai bu le lait de chamelle en guise d’anniversaire ! Grâce à la FFCT, avec les encouragements de nos enfants, de nos 6 petits enfants, de toute notre famille et poussés par nos amis, nous réalisons une expédition certes un peu folle, mais qui comptera dans notre vie.»
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lundi 2 juin 2008

TARAZ - TALAS dimanche 1 juin

160 km Dénivelé : 855 mètres
Départ : 7h10 Arrivée de 17h15 à 19h

Il faut oser, ou se résigner à tout
Tite live

L’entrée en Kirghizie.

Nous voilà déjà dans notre dernier pays, avant la Chine ! Il faut se pincer pour y croire.

Après une fâcheuse erreur de parcours (+ 30 kms), nous entrons rapidement dans le pays des Kirghizes. Le relief change immédiatement et nous commençons à admirer les paysages lacs et montagnes. Un vrai régal. A signaler également que nous avons trouvé à la frontière, notre nouvel accompagnateur : Sacha, une homme jeune, Khirghize, d’origine Russe et qui sera notre guide durant notre passage dans ce pays. Notre première nuit, à plus de 1000 m, sera plus fraîche, car nous avons pris de l’altitude. Nous sommes hébergés dans un camp de jeunes, très acceptable. Chambre de 25 lits. Demain une autre découverte.

Notre témoin du jour est : Michel Boog du Vélo Randonneur Cantonal de Roc Baron (83) Var.

« Après les steppes du Kazakhstan, nous nous attendions à un changement de relief. L’étape de la veille, nous laissait présager des étapes escarpées. Au départ ce matin nous avons pour commencer roulés dans la vallée en apercevant les chaînes de montagnes a plus de 4000 m. Vallée riche, transformée en plaine agricole fertile et besogneuse. Après une erreur de parcours, nous arrivons enfin à la frontière. Le passage s’est effectué assez rapidement et en deux heures nous roulons pour la première fois de nos vies au Kirghizistan. Un arrêt pique nique au km 60, au bord d’une rivière au fort courant, à l’ombre ce qui a été très apprécié. Sur ce site une source miraculeuse, la légende dit que le fondateur du Kirghizistan est venu s’y désaltérer. Nous avons tous bu et attendons les miracles. Nous reprenons les vélos et atteignons un barrage, en pleine opération de lâchage d’eau, ce qui forme une gerbe étonnante, avec un débit inimaginable. Nous avons compris pourquoi la rivière du bas, était aussi tumultueuse. Ce barrage, construit par l’URSS est placé sous la protection de Lénine, dont le buste est sculpté dans la montagne. Un lac d’une vingtaine de km, est retenu derrière le barrage. Quelques ressemblances avec Serre Ponçon (05) sont frappantes. Puis nous continuons notre montée permanente. Les ovins et les bovins sont très nombreux, dans les pâtures. Premier changement visible les costumes : Les femmes sont très souvent en rouge, la plupart des hommes portent un chapeau assez haut en feutre blanc. L’accueil est chaleureux et bon enfant. Sur les 50 derniers kilomètres nous avons dû subir quelques petits orages et comme nous sommes en altitude, il fait nettement plus frais : 23° dans l’après midi. Notre arrivée dans un camp de jeune, en pleine forêt, met un terme à une première journée fort attrayante malgré sa longueur. »
Les informations du déroulement de Paris Pékin à Vélo 2008 sont apportées à une liste de destinataires fournie par les participants. Ces informations strictement associatives peuvent être rediffusées dans le même esprit d'information. Il est strictement interdit d'utiliser ces données à des fins autres que celui spécifié par le cadre de la Loi de 1901 , dite : loi associative.

dimanche 1 juin 2008

RISQULOV - TARAZ samedi 31 mai

102 km Dénivelé : 450 mètres
Départ : 7h15 Arrivée 14h30

Faîtes que le rêve dévore votre vie, afin que la vie ne dévore pas votre rêve
Antoine de Saint Exupéry


Fin du premier acte Kazakhstanais !

Cette dernière étape très vallonnée, était splendide le matin. Après le pique nique, en raison de la chaleur, nous avions tous hâte de regagner notre hôtel. Quelques coups de chaleur, ont permis à l’ambulance suiveuse toute neuve, de montrer sa réactivité et son efficacité. Une nuit réparatrice et fraîche devrait faire oublier ces petits malaises. Rien de bien grave, naturellement notre service médical est mobilisé.

Taraz est une grande et belle ville. La mairie fait tout le nécessaire pour nous montrer son meilleur visage. 4 autocars ont été mis à notre disposition pour visiter un splendide mausolée à une vingtaine de kilomètres de la ville, après une cérémonie officielle au cœur de la cité, devant des centaines de jeunes. Nous apprécions et nous garderons un excellent souvenir de notre premier passage au Kazakhstan. Demain nous passons au Kirghizistan et nous reviendrons au pays Casaque le 12 Juin.

Nous avons commencé notre périple par l’ouest du pays, la partie la plus rude. La boue, la pluie, la chaleur, la piste, les hébergements sommaires. Toutes ces conditions, normales dans ce genre d’expédition, ont fait que nous avons trouvés au sud, des conditions bien meilleures et donc appréciés ce « confort » relatif. Le Kazakhstan, ou nous avons séjourné une vingtaine de jours et avons pédalé sur près de 2 000 km. nous a beaucoup donné, nous sommes persuadé que ce très grand pays, qui assez rapidement prendra son envol économique à n’en pas douter, restera un excellent souvenir.

Le tourisme n’existe pas, ce qui présente beaucoup d’avantages et quelques inconvénients. Un exemple : En arrivant dans chaque hébergement la première phrase est : « Il faut me payer ». Tout s’arrange bien sûr, par la suite, dès que le détail de la prestation après de très longues négociations est fixé et que Jean-François a fait le nécessaire, toujours en cash ! La carte visa a de l’avenir ici.

Les statistiques de la semaine : Du dimanche 25 mai au samedi 31 mai 2008
kms parcourus : 553 dénivelé : 2320 mètres
Depuis le départ de Paris : 7 502 Kms et 30 361 mètres de dénivelé

-> Taraz (en anglais)

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