Plusieurs possibilités sont offertes aux cyclos en ce jour de repos et de liberté totale. Farniente, sortie entre copains, visite organisée du Kremlin d’Astrakan ou présence, comme spectateur, aux cérémonies du 9 mai. Un car est mis à notre disposition pour se rendre sur place. Nous avions choisi de partir en car. Pour la première fois dans l’histoire de la ville d’Astrakan, avait lieu une parade militaire. Nous avons donc été les spectateurs très attentifs de cet exercice. Il n’est pas fondamentalement différent, de ce qui se fait en France. Les trois armes : Air, terre et mer, défilent devant les généraux et les anciens combattants couverts de médailles. La musique militaire donne la cadence et les soldats à pied, la plupart sans arme, oriflammes en tête, alignés impeccablement, au pas de parade, saluent d’un « tête droite » vigoureux et sonore leurs chefs. Une section de femmes, en jupe assez courte, avec un officier mâle en tête, clôture le défilé à pied. Quelques véhicules blindés ferment le marche, d’un défilé bon enfant.
Après cette parade, visite du musée de la ville, très intéressant, avec différentes salles expliquant et montrant l’histoire ancienne de la ville. Un professeur de Français a essayé de nous faire partager sa fierté d’être Astakannais.
Les cyclos ayant choisi de visiter le Kremlin de la ville, ont découvert derrière des murailles, la cité originelle, centre du pouvoir politique, économique et religieux. Ces diverses constructions étant en totale réhabilitation, la visite n’a pas été très commode.
Ce soir nous nous séparons de notre interprète Valérie qui va reprendre son travail. Nous souhaitons le remercier publiquement pour son inestimable participation à notre séjour en Russie. Sa présence, ses réseaux inimaginables, ses traductions, ses interventions multiples et à tous niveaux, ont permis de régler des dizaines de situations très compliquées. Sans lui, nous aurions eu vraiment beaucoup de problèmes, car le système de fonctionnement local ne facilite pas toujours l’efficacité et la réactivité, indispensables pour nos mutations quotidiennes. Merci Valérie, tu seras toujours le bienvenu en France.
Au revoir Valérie, bonjour Andreï, notre nouvel interprète kazaksthanais, arrivé ce matin de Almaty
Les informations du déroulement de Paris Pékin à Vélo 2008 sont apportées à une liste de destinataires fournie par les participants. Ces informations strictement associatives peuvent être rediffusées dans le même esprit d'information. Il est strictement interdit d'utiliser ces données à des fins autres que celui spécifié par le cadre de la Loi de 1901 , dite : loi associative.
samedi 10 mai 2008
Journée de repos ASTRAKAN vendredi 9 mai
vendredi 9 mai 2008
J'ai été accueilli à la mode russe!
Netti, cylcotouriste du Paris-Pékin à vélo, est aux anges. Il a reçu le pain et le sel à Volgograd et l'a distribué. Puis, de l'autre côté de la Volga, le changement de décor a été total...
à écouter sur PAPIERS DE CHINE:
http://papiersdechine.ch/site/article.php?id=1824
Bonne mine
La preuve par cette photo que nos deux cyclos se portent à merveille
source: http://velo.hennebert.fr/russie.html
Prévision frontière Russie - Kazakhstan
Grâce au téléphone rouge, piqué lors d'une visite à Washington par Moritz L. chef de la communication après l'ouverture de l'est, j'ai la confirmation par Netti que l'attente à la frontière du Kazakhstan devrait être moins longue que lors de l'entrée en Russie.
Je veux bien le croire, mais attendons confirmation!!!!
Ecoutez Netti dès demain sur Papiers de Chine....
KHARABALI – ASTRAKAN jeudi 8 mai
192 km Dénivelé : 283 mètres
Départ : 7h10 Arrivée 19h30
La plus longue étape.
Nous porterons l’avenir en nous universalisant, en nous faisant une âme sans frontière. Maurice ZundelSi ce n’était les 42 kilomètres supplémentaires, non prévus sur nos documents et qui ont fait grincer quelques dents, la journée aurait été parfaite. Pourquoi ces km supplémentaires ? Notre escorte n’a pas voulu prendre le risque (?) de faire entrer le peloton en ville. Il faut dire que la ville est engorgée par des travaux de voiries. Nos véhicules ont mis près de deux heures pour rejoindre l’hébergement. De ce fait, il nous a fallu faire le tour de cette cité, par des routes extérieures, avec changements constants de direction. Heureusement un excellent hôtel, apaisera rapidement l’énervement. Départ matinal, dans la steppe Russe, moins aride qu’en Asie, car les fleuves ne sont pas loin. Longues lignes droites et excellent revêtement. Pour midi, une nouveauté. Le groupe s’est arrêté, dans une clairière, au bord du delta des fleuves se jetant dans la mer Caspienne. Les cyclos d’Astrakan, se sont mis en quatre, pour nous préparer, sur des feux de bois un déjeuner champêtre : Soupe de poissons et plat typiquement asiatique composé de riz et de viande et agrémenté de tomates et de concombre. Pendant cet arrêt de deux heures, Jean-François et Henri ont évoqués le 8 mai, jour anniversaire de la victoire de 1945 et la présence de 8 membres de notre groupe ayant 70 ans accomplis, donc enfants pendant cette guerre, a été signalée. Une Marseillaise a clos cette discrète cérémonie. Nous avons terminé cette étape dans un décor de verdure, car nous traversons, sur une route en digue et par de nombreux ponts, notamment l’immense delta de la Volga. Demain repos.
Nos témoins du Jour : En tandem, Mireille et Henri Bourel du cyclo club Béarnais cyclotourisme de Pau (64) Pyrénées Atlantiques demeurant à Ombres (40) Landes.
Comment s’est passée cette journée ?
« La première journée vraiment décontractée, ou tout le monde a bien roulé sagement et efficacement. Première journée de chaleur également ou la recherche de l’ombre a été un souci au moment du pique nique. Repas largement à la hauteur de notre attente ou la convivialité et la camaraderie ont été très appréciées. Les habitants de Akcapancknm, spontanément, sont venus nous offrir des médailles, mémorisant les 25 ans de leur ville, haut lieu de la société Gazprom, N° 1 Russe pour la valorisation du gaz, en Europe. Le décor verdoyant, l’accueil très aimable des populations, nous fait regretter la difficulté de s’arrêter et nouer des liens plus directs. La nécessité de rouler tout groupe confondu, a malheureusement, de notre point de vue, désamorcé la solidarité de notre groupe, les noirs, qui s’étaient installée. Par contre nous partageons mieux avec tous les autres et cela nous permet de découvrir la richesse de chacun, d’où l’intérêt de ce voyage. A défaut de dialoguer avec les populations, ces rencontres internes sont très enrichissantes : Nous avons tous la même passion, le voyage à vélo, mais 102 façons de le pratiquer ! »
Comment vivez-vous le fait de vous retrouver deux tandems dans l’expédition ?
« Le tandem amène la curiosité des gens rencontrés, la possibilité de contact est décuplée. Le vécu en binôme est un plus car la « vision » de Gérard, le non voyant de l’autre tandem, est très différente. Gérard et son pilote Michel Cabart parlent beaucoup plus que nous par exemple. Par contre la nécessité de rouler en groupe, ne permet pas de profiter des avantages de la machine : Vitesse plus grande sur le plat et dans les descentes. Avoir un tandem dans un groupe demande aux autres cyclistes une plus grande solidarité. En définitive, nous trouvons dans notre groupe noir et dans l’ensemble du peloton, ce que nous étions venus chercher dans cette expédition et notre rêve, petit à petit, prend forme et réalité. »
Les informations du déroulement de Paris Pékin à Vélo 2008 sont apportées à une liste de destinataires fournie par les participants. Ces informations strictement associatives peuvent être rediffusées dans le même esprit d'information. Il est strictement interdit d'utiliser ces données à des fins autres que celui spécifié par le cadre de la Loi de 1901 , dite : loi associative.
jeudi 8 mai 2008
AKHTOUSBINSK - KHARABALI mercredi 7 mai
158 km Dénivelé : 269 mètres
Départ : 7h10 Arrivée 17h15
Nous quittons la ville des aviateurs – le premier centre d’études aéronautique de la Russie nous a t’on dit, pour plus de 150 km. Départ matinal. Cela devrait nous permettre d’arriver plus tôt. La première partie de l’étape est assez monotone car la steppe gagne du terrain, encore quelques arbustes, mais le décor Kazakhstanais se met en place, lentement et sûrement. Les populations aussi changent et l’influence des peuplades venues de Mongolie, commence à se voir. La deuxième partie de l’étape sera beaucoup plus souriante, car nous longeons le fleuve Aktouba, qui est parallèle à la Volga. Ces deux fleuves vont se jeter dans la mer Caspienne, par des deltas immenses, après Astrakan. Ces fleuves sont tellement puissants qu’ils font remonter le niveau de la mer, ce qui provoque chaque année des inondations encore visible en mai. Manifestement un système d’irrigation est en place, car nous voyons des centaines d’hectares de serres basses, travaillées par des agriculteurs, hommes et femmes très nombreux. En prime nous prendrons notre pique nique au pied d’une église magnifique en bois ; Elle a résistée aux incendies, aux invasions, aux séismes politiques et fait la fierté des habitants d’un petit village.
Ce soir nous logeons dans deux hôtels. Le confort est désormais le minimum ! Une douche froide et un W.C. Pour 15. Les lits, neufs, il y a une trentaine ‘années, retrouvent une nouvelle jeunesse avec une planche ! Nous entrons réellement dans la vraie vie des populations locales ! Demain sera un autre jour !
Le témoin du jour est : Rémy Fleurent de l’U.S.Métro, habitant au Perreux sur Marne (94) Val de Marne.
Je suis soumis à un enrichissement quotidien, par l’observation des populations dans leur vie quotidienne, qui ne nécessite pas une fraternisation démagogique ! Mon étonnement vient des qualités humaines des populations des pays traversés, par rapport à l’extrême délabrement de leur environnement. J’ai perçu cette différence, notamment en Roumanie. Mes plus grandes émotions de touriste ont été ressenties tout d’abord quand j’ai vu, au petit matin, à Bucarest le confluent de la Sava et du Danube et plus récemment ma visite nocturne du mémorial et de la statue de la Mère Patrie à Stalingrad. Pour information, votre serviteur est natif de Verdun, et j’ai été le premier à réaliser la maquette du mémorial de Fleury devant Douaumont, en 1963. Cependant, Paris Pékin pour moi est un exercice contre nature car je suis sinon marginal du moins décalé par rapport à n’importe quel groupe. Paradoxalement c’est ce qui me permet de m’y sentir à l’aise, ne faisant jamais chorus avec les mouvements de mauvaise humeur collective. Je me contente de la mienne dont j’évite dans la mesure du possible de faire profiter la collectivité.-> Kharabali
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mercredi 7 mai 2008
VOLGOGRAD - AKHTOUSBINSK mardi 6 mai
158 km Dénivelé : 269 mètres
Départ : 7h45 Arrivée 18h00
De plus en plus a l’est !
La chaleur arrivant, les plus longues distances aussi, nous partons ce matin plus tôt, et nous allons essayer désormais de partir plus tôt, chaque matin. La prise du petit déjeuner à une heure plus matinale, n’est pas cependant garantie, par nos prestataires.
Dés le départ, encadré, nous avons la possibilité de mesurer l’ampleur de la Volga. Une vingtaine de km, après notre mise en route, nous la franchissons en effet sur un barrage gigantesque. Le fleuve mesure au moins deux kilomètres de large ! Deux écluses monumentales, apparemment sans trafic, achèvent cet ouvrage monumental et impressionnant.
La route continue et le paysage se modifie lentement, l’herbe devient moins verte, la poussière plus dense, dans quelques jours nous serons dans la steppe. Des troupeaux de moutons, porteurs de laine d’Astrakan, annoncent cette dernière ville du sud est de la Russie, que nous atteindrons dans deux jours.
A l’arrivée, les officiels, une fanfare un groupe folklorique et des enfants nous offrent le pain et le sel. Chaque jour, des cyclos différents sont ainsi honorés. Cérémonie simple et bon enfant, mais qui se veut officielle et bien réglée. Désormais nous avons l’habitude. Demain sera un autre jour !
Notre témoin du jour : Roland Diot de l’U.S. Ivry sur Seine (94) Val de Marne.« Pour l’instant je réalise ce Paris-Pékin, comme je l’imaginais, tout n’est pas parfait, mais me préparant sérieusement depuis un an, je me sens très bien. Je discute très librement avec tous et j’ai l’impression de faire tous les jours une sortie de club. Surprise aujourd’hui : nous avons vu le premier chameau. Le pays qui me laisse le plus fort souvenir reste la Roumanie. Le contraste entre la ville et la campagne est saisissant, et cette pauvreté rurale m’a bouleversé. Que de choses à faire ! Autre étonnement, les millions d’hectares de terres agricoles depuis notre départ. J’ai eu l’impression de traverser le grenier de l’Europe. La saison des moissons doit être spectaculaire ! Hélas, je ne serais pas là. Tous les jours je m’interroge pour savoir ce que pensent de nous les gens qui nous regardent. qu’imaginent-ils ? Savent ils ou nous allons ? La barrière de la langue, la timidité, m’empêche , pour le moment de connaître la réponse. Aujourd’hui, quand j’ai signé des autographes à des dizaines de jeunes filles et garçons, je n’arrivais pas à croire que c’était moi la « vedette » . Seul bémol à mon bonheur, l’absence de ma famille et de mes amis avec qui j’aimerais tant partager ces moment incroyables, variées, divers et inracontables. Nos soirées de cet hiver sont déjà réservées. »
-> Akhtoubinsk (an allemand)
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Comment resquiller dans les Transports publics?
à lire sur PAPIERS DE CHINE:
Netti nous raconte une anecdote vécue à Taganrog, une ville-portuaire de Russie où s'est arrêtée il y a peu l'équipe du Paris-Pékin à vélo.
http://papiersdechine.ch/site/article.php?id=1815
mardi 6 mai 2008
VOLGOGRAD (ex Stalingrad) lundi 5 mai
JOUR DE REPOS
« En cas de rêverie mélancolique, prends le temps d’aller plus loin, pour apprécier au-delà de ce que tu crois » L.T.
Arriver à Stalingrad, ne peut laisser indifférent. C’est une ville immense, posée sur la rive gauche de la Volga, resurgit de ses cendres, avec en stigmates des traces indélébiles de ces folies meurtrières qui ont anéanties des millions d’hommes et de femmes, civils et militaires, en majorité Soviétiques et Allemands !
C’est pourquoi, cette journée de repos, se décompose en deux parties. Une invitation des autorités locales pour une visite de la ville, avec cérémonie au musée et un après midi libre, pour souffler.
A dix heures deux cars nous conduisent au mémorial de la guerre qui honore en particulier, les combats vécus à Stalingrad. Il s’agit d’un bâtiment énorme de forme cylindrique. A l’intérieur un musée, rappelant l’histoire de la ville, des salles de conférences ou nous sera projeté un film sur les combats, avec attention délicate, le souvenir marqué, de la présence en U.R.S.S. de l’escadrille Normandie-Niemen et ses valeureux pilotes. A l’extérieur des matériels de guerre : Avions, chars de combat, orgues de Staline, ayant participé à la lutte contre le nazisme et le squelette unique d’un bâtiment en ruine de huit étages, conservé en mémoire. Le Maire de la ville et des responsables locaux, dans des discours, traduits en Français, ont valorisé l’amitié entre les peuples et notamment entre la France et la Russie. Une Marseillaise et l’hymne Russe ayant ponctué ces interventions. Jean-François, à son tour a exprimé au nom de la Fédération et au nom de tous les cyclos participant à Paris Pékin, combien nous étions honorés d’être reçu ici et fiers de participer à la compréhension entre des peuples amis.
L’après midi, beaucoup sont allés visiter le mémorial de la patrie. Sur le sommet d’une colline d’une centaine de mètres, accessible par un millier d’escaliers de 50 mètres de large. Une immense esplanade reçoit l’édifice. Œuvre architectural particulièrement réussie, moderne, sobre, émouvante et en même temps, porteuse d’espoir. Une flamme géante éternelle brûle au milieu. Elle est gardée par deux soldats en uniforme de parade, dont la relève chaque heure, se déroule au pas de l’oie. Une musique « la rêverie » de l’allemand Robert Schumann, procure une ambiance idéale de gravité, de tristesse et d’espoir. Plus haut encore, la statue de la mère Patrie de plus de 90 mètres de hauteur, en béton (plus de 2000 t) représentant une femme brandissant un glaive levé à la main ! Cette statue est devenue l’emblème de la ville, et une reproduction, sera en septembre dans les locaux fédéraux.
Après une nuit de repos, la route et notre histoire continuent.
lundi 5 mai 2008
Nous avançons comme prévu
Voici l'article de PA sur PAPIERS DE CHINE
A l'approche du passage de la Volga, et juste avant de franchir la barre des 5000 kilomètres, c'est au tour de Pierre-Alain. cyclotouriste averti du Paris-Pékin, de nous envoyer un message.
http://papiersdechine.ch/site/article.php?id=1810
SMS de Volgograd
Salut mon pote! (il n'en pense pas moins de vous)
Grand beau à Volgograd. Profitons pour nous ressourcer après 8h30 de vélo à lutter contre le vent et avant 3 étapes de 150 km. Comme on a trouvé une liaison internet, on a envoyé un mot à papiersdechine.
Te contacterai en fin de semaine.Netti
Vous trouverez le lien sur ce blog ;-)))))
SOUROVIKINO - VOLGOGRAD dimanche 4 mai
145 km Dénivelé : 641 mètres
Départ : 8h30 Arrivée 19h30
De fleuve en fleuve…….
Dans notre imaginaire d’adolescent, ils nous faisaient rêver à des contrées lointaines et fantastiques,impossiblesàatteindre,etporteursd’exotisme,delégendeetd’histoire ! Dans notre réalité de voyageur, nous les avons accompagné du doigt sur notre atlas, puis croisés d’un regard bienveillant, suivi comme leur ombre et admiré comme des icônes: Ils sont tous là ces fleuves mythiques : La Seine, le Danube, le Don et La Volga désormaisànospieds.Ils fontdorénavant etpourtoujourspartiesdenoshistoires.
La conquête du dernier n’est pas la plus facile car ce dimanche ensoleillé, a été également très venteux ! Et ces longs kilomètres, dans une campagne plus rude, et moins riante ne sont pas seulement une partie de plaisir. Il faut préciser que nous avons franchi la barre symbolique des 5 000 km de selle et que certains cyclos ont besoin de repos. Nous avons rencontré les Cosaques, nous cherchons maintenant les bateliers !
km parcourus cette semaine : 605
Dénivelé : 3 040 m
Depuis Paris : 4 980 km
Dénivelé : 23.264 m
-> Volgograd
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dimanche 4 mai 2008
MOROZOYSKAIA – SOUROVIKINO samedi 3 mai
92 km Dénivelé : 330 mètres
Départ : 8h30 Arrivée 17h00
De surprise en surprise !
La première vient du temps car c’est sous la pluie que nous reprenons la route. Elle durera jusqu’ à midi. Le paysage est moins attrayant et nous pensions, engranger les kilomètres sagement et sans histoire. Mais en arrivant à quelques kilomètres du but, du monde, beaucoup de monde, nous attend ! La cérémonie immuable du pain et du sel se renouvelle, cette fois, en présence d’un groupe folklorique Cosaque, naturellement. Ce sont deux de nos cousins Canadiens qui ont l’honneur de recevoir, en premier ces présents, accompagnés d’un verre de vodka. Photos, vodka, sourires, poignées de mains, nous repartons joyeux, quand nous apprenons, que par suite de pluies importantes, il nous est impossible de rejoindre notre base de loisirs par le chemin normal. Deux de nos camions se sont déjà embourbés et ont été tirés de ce mauvais pas par………. la police. Nous devons donc, modifier l’itinéraire et arriver…………. à pied sans vélo, en portant nos bagages, les véhicules étant en partie bloqués ! avec en prime l’obligation de franchir par un pont de singe, une rivière en crue ! Certains ont frémis, d’autres ont fermés les yeux………. les photographes se sont régalés et tout le monde est arrivé sur l’autre rive ! Dernière et belle surprise, une troupe de danseurs cosaques, femmes et hommes, dans leur simplicité et leurs habits du dimanche, sont venus nous apporter la danse et la musique cosaque. Nous sommes désormais bien loin du journal télévisé de 20 heures et nous vivons en direct et en relief l’histoire passée et actuelle. Demain, nous serons à Volgograd, qui ne vous dit peut être rien, sauf si je prononce Stalingrad.
Le témoin du jour : Jean-Pierre Rouxel, du club l’avenir cyclotourisme d’Ormes (45) Loiret.
Je souhaite vous parler de la Russie car dans mon projet de voyage, je voulais absolument redécouvrir ce pays et son aspect slave que je connaissais, notamment par les livres. Ces derniers jours j’ai été marqué par les cérémonies d’accueil à la ville étape. Tout me renvoie, en effet, quarante ans en arrière, dans la façon d’organiser ces cérémonies officielles. En 1966, j’ai fait un voyage d’études à Moscou, pour apprendre le Russe et je retrouve la même convivialité, la même tonicité. Les contenus des discours restent identiques, le ton est le même, toujours cet aspect grandiose, vigoureux et à la fois rassurant. Je retrouve les mêmes réactions aux problèmes posés, tout est possible, des solutions irréalisables et inattendues sont proposées, même si elles sont inappropriées, tout cela présenté avec gentillesse et sans se prendre au sérieux. Je retrouve vraiment ce charme slave, indéfinissable, un peu vague et presque irréel qui m’avait tant marqué. Je suis dans l’ensemble satisfait du voyage, les difficultés rencontrées étaient attendues et c’est dans la façon de les surmonter que nous vivons vraiment cette expédition, car les solutions, là aussi, peuvent être inattendues et surprenantes. Je veux saluer nos collègues Canadiens et Suisses, les présents qui apportent beaucoup de bonne humeur au sein du peloton et parfois, lors d’un jour sans, nous en avons bien besoin et tout ceux qui aurait souhaité participer à cette incroyable histoire ! En résumé la forme, le moral, la santé sont au beau fixe……pourvu que cela dure… !
-> Sourovikino
Les informations du déroulement de Paris Pékin à Vélo 2008 sont apportées à une liste de destinataires fournie par les participants. Ces informations strictement associatives peuvent être rediffusées dans le même esprit d'information. Il est strictement interdit d'utiliser ces données à des fins autres que celui spécifié par le cadre de la Loi de 1901 , dite : loi associative.