mardi 6 mai 2008

VOLGOGRAD (ex Stalingrad) lundi 5 mai

JOUR DE REPOS

« En cas de rêverie mélancolique, prends le temps d’aller plus loin, pour apprécier au-delà de ce que tu crois » L.T.

Arriver à Stalingrad, ne peut laisser indifférent. C’est une ville immense, posée sur la rive gauche de la Volga, resurgit de ses cendres, avec en stigmates des traces indélébiles de ces folies meurtrières qui ont anéanties des millions d’hommes et de femmes, civils et militaires, en majorité Soviétiques et Allemands !

C’est pourquoi, cette journée de repos, se décompose en deux parties. Une invitation des autorités locales pour une visite de la ville, avec cérémonie au musée et un après midi libre, pour souffler.

A dix heures deux cars nous conduisent au mémorial de la guerre qui honore en particulier, les combats vécus à Stalingrad. Il s’agit d’un bâtiment énorme de forme cylindrique. A l’intérieur un musée, rappelant l’histoire de la ville, des salles de conférences ou nous sera projeté un film sur les combats, avec attention délicate, le souvenir marqué, de la présence en U.R.S.S. de l’escadrille Normandie-Niemen et ses valeureux pilotes. A l’extérieur des matériels de guerre : Avions, chars de combat, orgues de Staline, ayant participé à la lutte contre le nazisme et le squelette unique d’un bâtiment en ruine de huit étages, conservé en mémoire. Le Maire de la ville et des responsables locaux, dans des discours, traduits en Français, ont valorisé l’amitié entre les peuples et notamment entre la France et la Russie. Une Marseillaise et l’hymne Russe ayant ponctué ces interventions. Jean-François, à son tour a exprimé au nom de la Fédération et au nom de tous les cyclos participant à Paris Pékin, combien nous étions honorés d’être reçu ici et fiers de participer à la compréhension entre des peuples amis.

L’après midi, beaucoup sont allés visiter le mémorial de la patrie. Sur le sommet d’une colline d’une centaine de mètres, accessible par un millier d’escaliers de 50 mètres de large. Une immense esplanade reçoit l’édifice. Œuvre architectural particulièrement réussie, moderne, sobre, émouvante et en même temps, porteuse d’espoir. Une flamme géante éternelle brûle au milieu. Elle est gardée par deux soldats en uniforme de parade, dont la relève chaque heure, se déroule au pas de l’oie. Une musique « la rêverie » de l’allemand Robert Schumann, procure une ambiance idéale de gravité, de tristesse et d’espoir. Plus haut encore, la statue de la mère Patrie de plus de 90 mètres de hauteur, en béton (plus de 2000 t) représentant une femme brandissant un glaive levé à la main ! Cette statue est devenue l’emblème de la ville, et une reproduction, sera en septembre dans les locaux fédéraux.

Après une nuit de repos, la route et notre histoire continuent.

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