mardi 3 juin 2008

TALAS – TALDI BULAK lundi 2 juin

71 km Dénivelé : 853 mètres
Départ : 8h10 Arrivée de 14h00

A quoi bon emprunter sans cesse les vieux sentiers ? Tu dois tracer des sentiers vers l’inconnu.(Henry David Thoreau).

Des paysages grandioses

Cette fois, nous touchons l’excellence ! Un vrai décor de carte postale. Une nature vierge, des hommes et des femmes authentiques aux visages brûlés par le soleil et le froid. Aucun touriste n’est jamais venu dans ces vallées. Et nous ne saurons jamais ce que pense ces villageois lorsqu’une armada de plus de 101 cyclotouristes et 7 véhicules se hissent dans ces lieux tranquilles. La réaction amicale et spontanée semble naturelle ici. Les cyclos sont très heureux et les réactions de plaisir sur ce pays et ses paysages jaillissent spontanément. Qui peut se douter de la difficulté d’héberger dans ces hautes vallées notre groupe ? Ce soir, une école a déménagé 6 classes pour que nous puissions installer nos lits et nos duvets. Il n’y a pas d’eau, pas de douche et deux toilettes au fond de la cour. Personne ne se plaint! Est-ce le miracle de l’altitude ou bien la sérénité qui atteint soudainement notre groupe? Nous vivons ces instants magiques en silence et nous avons une pensée amicale pour tous les cyclos fédéraux qui vont profiter du mois de juin pour se lancer dans les grands brevets. Vous partagez notre aventure, nous partageons les vôtres.

Le témoin du jour est : Jean-Pierre ROMPTEAUX : de l’Aviron Bayonnais, demeurant à Anglet (64) Pays Basque.

«Tout d’abord je dois dire que nous sommes ravis d’être entrés au Kirghizistan car nous attendions avec impatience la montagne. Ici, nous côtoyons le grandiose. Nous sommes très agréablement surpris par le nombre de personnes qui nous encourage, tout au long de notre périple. Nous sommes séduits par la flore avec ses multitudes de couleurs variées à l’infini, par les animaux familiers : chevaux, ânes, chèvres, veaux, vaches, qui nous croisent sur la route. Nous avons même eu la chance de doubler des troupeaux de moutons, montant en transhumance. Ici, et ce n’est pas du folklore, les bergers sont à cheval. Dans le ciel, un couple d’aigle a même survolé notre «chemin de joie.» Notre ascension à 2 000 mètres s’est faite assez facilement car le décor est reposant. Le chant des oiseaux et le murmure du torrent résonnent comme une magnifique symphonie. Cette vallée typique est bordée en rive droite par des moyennes montagnes recouvertes de pâturages et en rive gauche par les «montagnes célestes» qui culminent à plus de 4000 mètres. Je roule en compagnie de ma femme, Nicole. Nous avons cassé notre tirelire pour participer à cette épopée, afin de fêter en 2008, l'année de nos 60 ans. Le 13 mai, comme convenu avec nos amis, j’ai bu le lait de chamelle en guise d’anniversaire ! Grâce à la FFCT, avec les encouragements de nos enfants, de nos 6 petits enfants, de toute notre famille et poussés par nos amis, nous réalisons une expédition certes un peu folle, mais qui comptera dans notre vie.»
Les informations du déroulement de Paris Pékin à Vélo 2008 sont apportées à une liste de destinataires fournie par les participants. Ces informations strictement associatives peuvent être rediffusées dans le même esprit d'information. Il est strictement interdit d'utiliser ces données à des fins autres que celui spécifié par le cadre de la Loi de 1901 , dite : loi associative.

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