jeudi 15 mai 2008

MAKAT – MUMKIR mercredi 14 mai

130 km - Dénivelé : 228 mètres
Départ : 7h15 Arrivée 17h45

La revanche de la petite reine !

Dans notre expédition, sans aucun doute, cette étape restera mémorable. La pluie étant au rendez-vous depuis plus de 24 heures, les pistes sablonneuses faisant office de route, sont devenues boueuses et glissantes. Toute la journée, les cyclos étalés sur plusieurs km, ont découvert, avec plaisir pour la majorité, les joies et les problèmes, du randonneur au long cours. La police, dans l’impossibilité de cerner un peloton groupé, a laissé faire, et chacun a pu, selon son humeur ou son envie, « se faire plaisir ». Résultat: les vélos sont arrivés avant les véhicules. En effet pour ces derniers, la piste défoncée et boueuse est vite devenue un cauchemar. Six des sept véhicules, ont du être sortis des ornières par « les Kamaz » ces énormes camions russes, porteurs pour les pétroliers. Seul la camionnette « des Ostéos » est passée sans difficulté. La moyenne horaire des camions a frôlé le 15km/h. Pour une fois les vélos vont plus vite que les autos!

Nous sommes arrivés, non sans mal, à supprimer le bivouac du soir prévu au coeur de la steppe humide. En toute hâte, nous avons obtenu d’un village la mise à disposition d’un gymnase pour la nuit. Monter les tentes sous la pluie et dans le vent serait devenu une réelle épreuve, pas nécessairement utile.

Tout serait donc parfait si nous trouvions de l’eau et des sanitaires. Nous savions que le problème de l’eau existait, mais le vivre n’est pas évident. Nous, qui avions l’habitude de la douche quotidienne, nous en sommes réduit au robinet d’eau froide pour 30 personnes en moyenne! les réactions sont diverses et il faut bien s’adapter à la réalité du terrain.

Notre témoin du jour est : Christine Bouillerot du Club Olympique Périgueux.

« Une grande journée de liberté dans les steppes du Kazakhstan, des paysages
grandioses, des éclairages magnifiques sans compter un ciel avec de superbes nuages. Curieusement, dans cette steppe, immense, il y a beaucoup de présence : des animaux, des chevaux et des chameaux, des moutons et des caprins, sans compter des oiseaux, type échassier et même des aigles.

Régulièrement, sur la voie ferrée que nous longeons, des trains immenses, nous saluant
au passage, viennent troubler le silence.
Adieu, les capitaines de route! place au vélo grandeur nature en totale liberté et aux
nombreux vététistes. Pipi libre, photo idem, repas itou. Nous voulons simplement dire
que la route étant sans voiture, le peloton s’échelonnant sur plusieurs kilomètres, nous n’avons aucune contrainte imposée par le danger de la route et la sécurité.

La route glissante et les trous (cratères !) ont occasionné quelques chutes sans
conséquence. Soignés que nous sommes par François Le Van, notre médecin et pansés par notre infirmière Hermina Baque Vidal, toujours disponibles. »

Les informations du déroulement de Paris Pékin à Vélo 2008 sont apportées à une liste de destinataires fournie par les participants. Ces informations strictement associatives peuvent être rediffusées dans le même esprit d'information. Il est strictement interdit d'utiliser ces données à des fins autres que celui spécifié par le cadre de la Loi de 1901 , dite : loi associative.

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