94 km Dénivelé : 454 mètres
Départ : 7h10 Arrivée 15h00
Les rizières du sud.
Cette journée, relativement courte en km, s’est révélée cependant assez pénible. La chaleur, bien sûr, mais aussi des petits problèmes pour quelques cyclos, touchés par un virus qui les embarrasse coté digestion. Le plan papier est opérationnel !
Dans ce sud que nous découvrons, notre étonnement vient des cultures. Un fleuve qui désormais recommence à se jeter dans la mer d’Aral, permet, grâce à une réseau d’irrigation complexe, d’ensemencer des centaines d’hectares de rizières. L’impression, steppe désertique côtoyant rizières inondées est vraiment surprenante. Ce soir, encore nous sommes hébergés dans une école, avec gymnase. Grand luxe nous avons des douches, 6 pommes d’eau
Notre témoin du jour :Michel Cabart du club de l’amicale des anciens du tour cyclotouriste et demeurant à Peisey Nancroix (73) Savoie.
« Aujourd’hui je roule en solo, car mon compagnon de tandem Gérard Muller a été victime d’une petite fatigue. Demain il reprend la route. Je prend conscience que pédaler sur ce type d’engin est plus difficile, plus d’effort pour moins de rendement Seul sur mon vélo, pour la première fois depuis le départ de Paris cette étape de 94 km. m’a paru très facile. Par ailleurs rouler en solo change la position dans le groupe : Je passe un peu partout, je fais de nouvelles rencontre, je me sens très libre et très léger. Aujourdhui, j’ai même pu rouler près de ma femme Odile, ce qui est plus difficile avec un tandem. En tandem nous évitons de subir l’effet de peloton pour que Gérard puisse échapper au stress du aux voisins proches. Derrière je garde une bonne visibilité, pour éviter les pièges de la route. L’objectif du tandem étant d’arriver à Pékin en pleine forme et sans accident. Après deux mois de vie en groupe je persiste dans ma chance de réaliser cette extraordinaire randonée. Même dans les difficultés présentes ou passées je trouve des raisons d’être heureux et je peste violemment contre les quelques « jamais contents », qui peuvent perturber, de temps à autre la vie d’un groupe, majoritairement exceptionnel. Les notions de solidarité et de convivialité, fondements de la FFCT, se retrouvent, tous les jours, dans les gestes anonymes, les attentions à l’autre et cela a l’abri des regards et des photos. Si c’était à refaire, je le referais sans réfléchir. »Les informations du déroulement de Paris Pékin à Vélo 2008 sont apportées à une liste de destinataires fournie par les participants. Ces informations strictement associatives peuvent être rediffusées dans le même esprit d'information. Il est strictement interdit d'utiliser ces données à des fins autres que celui spécifié par le cadre de la Loi de 1901 , dite : loi associative.
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