81 km Dénivelé : 533 mètres
Départ : 8h00 Arrivée de 15h30
Difficile et splendide étape
Pour notre dernière étape entièrement au Khirghistan, nous avons été vraiment gâtés. Un départ en plaine avec toujours cette même impression d’abondance, de labeur et de sérénité, puis une élévation douce et progressive, enfin un sérieux effort pour s’élever à 1900 mètres. Effort d’autant plus rude que dans les derniers 20 kms un fort vent violent de face, descendant de la vallée est venu compliquer notre progression. Le pique nique du coup a été avancé et les cyclos arrivant éparpillés sur une heure ont appréciés les sapins et l’ombre pour prendre un long repos.
A 15 h 30, les camions ouvrant la marche, nous montons tous la dernière marche pour atteindre le bivouac, au coeur de la nature, au bord d’un torrent. Encore une image de carte postale, mais en relief, sonore et odoriférante. Au loin des troupeaux de chevaux regagnent la vallée le coup d’œil valait le déplacement. Pour faire montagne plus vraie, nous avons droit en prime à quelques gouttes d’eau. Le bivouac installé, le repas préparé, une « conférence » sur la Chine de Henri Gaulard, les deniers mots du Président, qui nous quitte demain, tout roule sans heurt ni mauvaise surprise. Reviendrons nous au Khirghistan ? L’avenir le dira.
Le témoin du jour est : Henri Alméras. demeurant à Villefort (48) Lozère.
Quelles sont vos impressions sur le khirgistan que nous quittons demain ?
« Un pays très intéressant du point de vue touristique, compte tenu de la présence de la montagne, ce qui apporte un plus par rapport à la steppe. Toujours le même accueil chaleureux et bruyant des enfants aux magnifiques sourires, présents au bord de la route et qui regardent avec curiosité et étonnement les petits hommes rouges venus d’ailleurs et de très loin. Salam ! l’accueil des hommes et des femmes, en particulier dans la campagne est également très chaleureux et nous pouvons même lire dans les regards un certain respect pour les cyclotouristes. Le niveau de vie est certes moins élevé qu’en Europe, mais nous ne sommes pas certains que les gens soient moins heureux. »
Pourquoi roulez vous en couple ?
« Nous pratiquons le cyclotourisme depuis notre mariage - 40 ans et pas de voiture - et il n’y avait aucune raison que nous ne partions pas ensemble. Partir pour Pékin est une décision mûrement réfléchie, prise d’un commun accord. Depuis notre départ de Paris, nous n’avons jamais douté malgré les difficultés réelles des 8000 premiers kilomètres et nous sommes persuadés que sauf accident nous serons tous les deux, en amoureux, sur la muraille de Chine. A travers cette expédition, nous sommes fiers et heureux d’être les deux seuls représentants du département de la Lozère et les couleurs languedociennes sont ainsi présentes dans ce peloton international. »Les informations du déroulement de Paris Pékin à Vélo 2008 sont apportées à une liste de destinataires fournie par les participants. Ces informations strictement associatives peuvent être rediffusées dans le même esprit d'information. Il est strictement interdit d'utiliser ces données à des fins autres que celui spécifié par le cadre de la Loi de 1901 , dite : loi associative.
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