mardi 29 juillet 2008

ANYANG - XINGTAI lundi 28 juillet

Distance 126 km - Dénivelé : 85 mètres
Départ : 7h45 Arrivée : 15h00

La rénovation perpétuelle !

Nous entrons dès le départ dans une nouvelle région nommée : Hebei, peuplée de 15 millions d’habitants. Des slogans cent fois répétés indiquent que la région se donne trois (3) ans pour reconstruire totalement les maisons et immeubles anciens ! Et cela se voit. Tout au long de notre étape, pratiquement réalisée en milieu urbain, des kilomètres de maisons détruites et d’autres en reconstruction se succèdent. Des centaines de triporteurs évacuent les déblais et les mêmes apportent les briques pour reconstruire. Rien de très spectaculaire, mais telles les fourmis, les hommes et les femmes font avancer les chantiers et cette province sera très vraisemblablement reconstruite dans moins de trois ans. Déjà les infrastructures sont prêtes. Il faut dire quand même que ces transformations ont été la cause d’encombrements multiples et forts gênants dégageant une poussière permanente. Malgré ces désagréments, tout le monde semble accepter ces radicales transformations.

Notre étape, au contraire des précédentes, a été très encadrée par la police. Voiture devant et derrière le peloton et 6 motards pour régler une chaotique circulation. Il faut préciser que demain, nous arrivons le même jour que la flamme olympique. Hélas l’accompagnement envisagé, il y a un an, est désormais obsolète.

Sans trop savoir pourquoi, aujourd’hui des centaines de spectateurs nous attendaient au bord de la route. Spectateurs attentifs et curieux, mais silencieux et pas du tout démonstratifs, en revanche des cyclistes Chinois ont terminé avec nous cette étape, placée encore sous le signe de la chaleur humide.

Notre témoin du jour est : Lilianne Perdriel de l’ASPTT de Paris, demeurant à Paris (14ème)

Quelques brèves du jour :
Ce matin quand nous avons pris nos vélos pour partir, une épaisse couche de suie recouvrait nos selles et nos guidons. La pollution n’est pas théorique ici.
Dans la matinée, j’ai entendu un cyclo comparer le bruit du peloton à celui d’un essaim d’abeilles ! Je cherchais depuis le départ de Paris à quoi correspondait le bruissement bien particulier d’un peloton en action. J’ai la réponse, merci Yves-Michel.
Un membre des "jaunes" étant fatigué, un petit noyau de ces collègues de la même couleur s’est groupé autour de lui pour rendre sa matinée plus agréable. Rétabli dans l’après midi il a continué son périple.
Ce midi, lors du déjeuner nous avons fait la connaissance d’un jeune Chinois Zhai qi de 29 ans, instituteur, parti de son domicile dans le sud de la Chine le 12 juillet 2008, il compte rallier Pékin à raison de 200 km par jour.
Dans l’après midi notre ami le distrait cascadeur a effectué avec maestria sa 7ème chute, aujourd’hui dans une clairière.
Le groupe de cyclos Chinois, avec qui nous faisons route commune, nous a doublés avec enthousiasme et nous a précédés à travers le ville pour nous conduire à notre hôtel, en criant PA -RI –PE- KIN- PA- RI -PE -KIN .
Quelle que soit la galère prévue, je voulais, pour moi-même, pour mon club et aussi... pour les sceptiques de mon groupe je voulais "faire" moi aussi Paris-Pékin. J’y arrive enfin je suis satisfaite, très satisfaite.
Les informations du déroulement de Paris Pékin à Vélo 2008 sont apportées à une liste de destinataires fournie par les participants. Ces informations strictement associatives peuvent être rediffusées dans le même esprit d'information. Il est strictement interdit d'utiliser ces données à des fins autres que celui spécifié par le cadre de la Loi de 1901 , dite : loi associative.

Aucun commentaire: