mardi 29 avril 2008

TAGANROG - ROSTOV sur le DON lundi 28 avril

95 km
Dénivelé : 592 mètres
Départ : 12h15 Arrivée : 20h

La grasse matinée, a fait quelques heureux et le départ pris sous un soleil radieux et chaud, donne du cœur à l’ouvrage ! Mais il nous faut vite déchanter car l’avancée du groupe est arrêtée par la police à chaque crevaison ! Notre ennemi le vent de face est lui aussi présent. Nous n’avançons guère. Les arrêts successifs et les conditions de route, transforment ce qui devait être une petite étape tranquille de 72 km, en une épreuve de 95 km.

Il faut dire qu’initialement nous devions être logés au centre ville et que devant les prix demandés, nous avons du nous replier sur des camps de vacances, bien aménagés certes, mais à une trentaine de km de l’entrée de la ville. Dorénavant nous prendrons des dispositions pour partir tôt le matin.
La ville de Rostov est immense, et la circulation vraiment difficile. La police veille sur nous.
Et c’est en deux convois, vélos et véhicules, que nous trouvons nos bases de vie, au bord du Don, l’énorme fleuve Russe, chargé de bateaux plats. Le repos sera bienfaisant.

Notre témoin du jour : Claude Morel, de l’abeille de Rueil (92) Hauts de Seine.

La mise en route est très laborieuse car dans les 5 premiers kilomètres nous avons 3 crevaisons dans le peloton.
Du coup, la police qui nous précède et nous suit, arrête systématiquement l’ensemble des cyclos ! Ce qui bien évidemment n’est pas évident pour personne, ni très agréable. Comme d’habitude le vent de face est encore présent. Au vingtième kilomètre nous prenons notre pique nique en bordure de route – impossible de trouver un coin tranquille - et du coup notre moyenne est de 10 à l’heure. Pendant une quarantaine de kms, nous avons pu rouler beaucoup plus tranquille, mais toujours face au vent. Au km 60, regroupement général pour terminer les 34 derniers km. Nous pensions être tranquilles pour une étape courte, nous nous sommes retrouvés sur une étape beaucoup plus longue que prévue, car nous avons du contourner l’énorme ville de Rostov, dans des faubourgs interminables. Notre arrivée s’est faite vers 2O heures, à la nuit tombée.


« Depuis mon départ de Paris, je suis satisfait, par ce j’ai vu, entendu, vécu et appris. En plus, j’ai observé le domaine agricole, des pays traversés - c’était mon activité - et j’ai découvert des terres magnifiques, riches, parfaitement cultivées et ensemencées, dans d’immenses plaines qui laissent présager d’excellents rendements, sauf si les conditions climatiques sont médiocres, au moment de la récolte.
J’avais souvent entendu parler des ces immenses terres à céréales, mais je ne pouvais imaginer de telles étendues. Immédiatement j’ai retrouve les lectures de mon enfance sur la retraite de Russie : « Après la plaine blanche……. une autre plaine blanche » Ce voyage me fait prendre conscience, pour la première fois de ma vie, de l’immensité de la terre, probablement parce que telle une fourmi j’avance lentement. Je ne doute pas de découvrir pendant les deux tiers du parcours restant, de nouvelles découvertes, de nouveaux paysages, de nouvelles peuplades et des nouvelles sensations ». Henri Dusseau



-> Rostov

Les informations du déroulement de Paris Pékin à Vélo 2008 sont apportées à une liste de destinataires fournie par les participants. Ces informations strictement associatives peuvent être rediffusées dans le même esprit d'information. Il est strictement interdit d'utiliser ces données à des fins autres que celui spécifié par le cadre de la Loi de 1901 , dite : loi associative.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

bien le bonjour de Le Ferré

bon courage CLAUDE MOREL

nous suivons votre voyage sur le net
parfois nous avons la chance de voir des photos


claude réjane solène
vous souhaitent bon courage