jeudi 17 avril 2008

SLOBOZIA - BRAILA 16 avril

98 km - Dénivelé : 143 mètres
Départ 10h10 - Arrivée 17h30

Une journée improvisée.

Grâce matinée aujourd’hui, car nous ne pouvons prendre possession de notre hébergement qu’à 20 heures. Il faut dire que nous devions camper à Braila et que le temps incertain nous a incités à trouver, en catastrophe un hébergement en dur. Grâce à la Mairie et au Conseil départemental (l'équivalent de notre Conseil général en France) deux gymnases nous ont été proposés. Nous atteindrons celui retenu vers 21 heures.
Entre temps nous avons pédalé nos 100 petits km à travers une large plaine ou là encore, les céréales sont omniprésentes.

A mi-parcours, lors d’une halte, Gilles de Guglielmi et Jean-Marie Estoupe frappent à la porte de la classe du groupe scolaire d’Insurate et l’institutrice Madame Dragulin Marioara, sans se poser de question, les accueillent avec gentillesse. Durant une demie heure, nos deux cyclotouristes vont s’improviser maître d’école, l’un au tableau, le second devant la carte du monde, le silence règne, et les élèves s’émerveillent et voyagent depuis leur Roumanie natale jusqu’à la Grande muraille. Un instant insolite, improbable et magique ou le mot partage prend toute sa signification.

Dès notre arrivée à Braila, ville jumelée avec Calais (62), nous avons été reçus par les représentants du Conseil départemental, le Président, Mr. Gheorghe Bunea Stancu étant dans l’impossibilité de nous recevoir lui-même. Puis, devant la mairie nous avons procédé à la remise d’un vélo à la commune jumelle des Ulis dans l'Essonne (91) : Gropéni. Monsieur Constantin Sever Cibu, le maire étant venu nous saluer. A 19 heures, enfin, nous étions à table. Reprise de nos vélos pour 10 km. Et après une installation en chambre unique, les 117 participants ont pris un repos salutaire.

Notre témoin du jour :
Michel Fauvain du Vélo-Club d’Annecy en Haute-Savoie (74).

Après un mois de route la fatigue commence à s’installer et pour bien passer l’étape quotidienne, il faut vivre l’instant présent sans penser aux prochains jours. Le fait de rouler en couple procure une sérénité et finalement, me semble plus facile à vivre qu’en individuel. Notre projet étant commun, sa réalisation partagée est une grande chance pour nous deux. Le soutien réciproque permet de mieux passer les moments difficiles. La contrainte du groupe est réelle, mais malheureusement inévitable. Par contre, des rencontres inopinées et inimaginables peuvent être réalisées grâce au groupe et peuvent être totalement magiques. Par exemple ces enfants rencontrés dans un petit village, qui spontanément ont offert des fleurs à toutes les femmes du groupe. Pour l’avenir, je suis confiant et je pense que Régine et moi réaliserons notre rêve.

-> Braila

Les informations du déroulement de Paris Pékin à Vélo 2008 sont apportées à une liste de destinataires fournie par les participants. Ces informations strictement associatives peuvent être rediffusées dans le même esprit d'information. Il est strictement interdit d'utiliser ces données à des fins autres que celui spécifié par le cadre de la Loi de 1901 , dite : loi associative.

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