mercredi 16 avril 2008

BUCAREST - SLOBOZIA 15 avril

131 km - Dénivelé : 195 mètres
Départ 8h40 - Arrivée 17h15

Une étape Belge

Il fallait beaucoup de courage ce matin, pour affronter les 131 km prévus. Pluie et vent glacial, vent de face ! En prime la sortie de Bucarest par des routes surchargées pouvait être dangereuse. Tout s’est bien passé grâce à la discipline des groupes. La campagne sous la pluie, dans tous les pays du monde, reste vraiment dépourvue de charme.

Difficulté supplémentaire à l’arrivée à Slobozia, chaque chambre de l’hôtel nous propose un lit "matrimonial" N’ayant que 16 couples, nous devons mettre dans un grand lit…………… deux garçons ! Ce n’est pas évident et il faut prendre sur soi pour dormir avec un collègue ! Nous aurons encore d’autres surprises, probablement encore moins agréables.
Monsieur le Maire de Slobozia, nous a fait l’honneur d’une visite lors de notre dîner.

Une histoire de chien écrasé pour finir. Chaque jour depuis notre entrée en Roumanie nous voyons avec un certain malaise, des dizaines de chiens écrasés. Ce matin, en plein milieu de la route, un énorme berger Allemand gît. Au même endroit les cantonniers locaux, avec une machine ad hoc, peigne sur la chaussée une ligne blanche continue. La machine arrive sur le chien et……….sans état d’âme, passe le pinceau………… sur la gueule entrouverte de l’animal ! Nous n’en sommes toujours pas encore revenus.

Une citation antidote du Cardinal de Retz : L’expérience nous fait connaître que tout ce qui est incroyable n’est pas faux.

Notre témoin du jour est un cyclo Belge de Bruxelles :
André Vaneeckhout, adhérent au cyclos randonneurs de Ferrières-la-Grande dans le Nord (59) et au club Aurore-cyclo Saint Gilles de Bruxelles.

La pluie et le vent sont au rendez vous ce matin, ce qui n’est évidemment pas fait pour effrayer un Belge. La difficulté principale dans les 20 premiers Km est de s’insérer dans un trafic urbain dense, sur un boulevard périphérique saturé (tiens cela rappelle quelque chose aux franciliens!!!!) avec des chauffeurs pressés de rejoindre leur travail. Par ailleurs un incident technique sur le tandem de notre groupe noir, celui de notre mal voyant Gérard Muller, nous a stoppé dans la tourmente, heureusement non loin d’une station service. Après réparation et pause café, nous sommes repartis vent de face, et cahin-caha, les plus costauds "ont tiré" le groupe, jusqu’au repas de 13 heures au km 65. A partir de 15 heures, la pluie cesse, le vent faiblit, nous reprenons espoir car en plus un changement de cap, a permis au vent d’être notre allié. A l’arrivée nos maillots et nos vélos témoignent de la rude journée. La campagne Roumaine sous la pluie nous a paru bien morne, heureusement les habitants nous encouragent par des signes amicaux et des sourires. Encore un détail : Au bout d’un mois je constate que les niveaux d’expérience des participants sont très divers. Cela n’est pas sans conséquences, hélas, dans les relations humaines.


-> Slobozia (en allemand)

Les informations du déroulement de Paris Pékin à Vélo 2008 sont apportées à une liste de destinataires fournie par les participants. Ces informations strictement associatives peuvent être rediffusées dans le même esprit d'information. Il est strictement interdit d'utiliser ces données à des fins autres que celui spécifié par le cadre de la Loi de 1901 , dite : loi associative.

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