Distance : 91 km - Dénivelé : 981mètres
Départ : 7h40 - Arrivée : 15 h
Si l’on veut plus de sourires dans la vie, il faut créer les conditions pour qu’ils apparaissent. Dalaï-Lama
Les travailleurs de l'ombre
Temps gris et frais, pas de pluie, de bonnes conditions météo pour aujourd’hui. Le temps se maintiendra ainsi toute la journée. Un excellent hôtel nous reçoit ce soir, tout va donc pour le mieux. Pendant que ces messieurs pédalent, les accompagnatrices arrivées à Xi'an, profitent, en car, des beautés des lieux touristiques de la région. Elles semblent apprécier.
Nous profitons de nos derniers jours de route pour commencer à préparer le retour…. ! Les esprits vagabondent. Il faut redoubler de présence sur la route, car le stress ayant disparu, la fin de l’expédition étant chaque jour plus proche, l’attention est moindre et les chutes plus probables. Aujourd’hui encore une chute, sans gravité heureusement, a donné du souci au capitaine de route concerné, qui naturellement s’est porté au secours de la «cyclote» ayant chutée. Travail obscure et anonyme des capitaines, dont peu de monde se rend compte, qu’ils en soient ici déjà remerciés.
Notre témoin du jour est : BERNARD Jean-Luc de l’association sportive cordemaisienne cyclos, de Cordemais en Loire-Atlantique (44).
Une superbe étape, bosselée à souhait, au milieu de cultures multiples et variées: pommier, pêchers, arbres à coton, maïs, poivriers et toujours des maisons troglodytes. La circulation est assez difficile, car la pluie de la veille et de la nuit a engendrée des coulées de boue, assez dangereuses. Belle et riche campagne, mais population pauvre et laborieuse.Les informations du déroulement de Paris Pékin à Vélo 2008 sont apportées à une liste de destinataires fournie par les participants. Ces informations strictement associatives peuvent être rediffusées dans le même esprit d'information. Il est strictement interdit d'utiliser ces données à des fins autres que celui spécifié par le cadre de la Loi de 1901 , dite : loi associative.
Je n’arrive pas encore à croire tout le chemin parcouru depuis Paris. Il me faudra quelques mois pour réaliser. C’est le voyage de notre vie (je suis avec ma femme Evelyne) et il restera graver au fond de mon cœur, encore très longtemps.
Mon voyage a commencé à Paris le 16 mars. Le départ a été difficile et émouvant, car notre fille Virginie et son mari Stéphane, venus nous accompagner, ont couru un moment derrière nous et ont disparu sur les quais de la Seine proches. Nous avons continué très émus dans l'idée de nous séparer pour la première fois. J’avoue avoir versé une larme à cet instant.
Ce voyage est la découverte de trois grands fleuves : le Danube, la Volga, et le fleuve Jaune. Les moments forts auront été : le froid et la neige en Allemagne, la pauvreté en Roumanie, l’accueil simple et fraternel en Moldavie, la longue attente à la frontière Russe, dans le froid, sous la pluie, et dans la boue du Kazakhstan.
J’ai réalisé des actions que je n’imaginais pas pouvoir faire : rouler dans des conditions climatiques difficiles, aller dans des toilettes à cinq de front, vivre près de 5 mois en communauté, manger avec des baguettes et une cuisine épicée, avec tous les jours du riz, que je n’aime toujours pas. ! Cette randonnée m’a fait grandir et mûrir dans la connaissance de la vie.
Ce Paris Pékin est «le mien» mais j’ai conscience que sans la FFCT et son organisation, je n’aurais pu réaliser cette expédition.
Mon seul dopage a été les applaudissements de milliers de spectateurs anonymes et les encouragements de toute ma famille et mes amis. Qu’ils en soient remerciés ici.
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