147 km Dénivelé : 1207 mètres
Départ : 7h00 Arrivée de 18h30
Une étape magique !
Notre première nuit pleine nature, à 2002 mètres est un évènement. Tout a fonctionné parfaitement, le dîner se terminant rapidement car un orage s’est abattu sur les tentes. A minuit un merveilleux ciel brillant d’étoiles inconnues, nous signale la fin du mauvais temps. A 7h 30, la nature reprend ses droits, la quiétude de la montagne revient, nous levons le camp. Une autre pierre blanche dans notre livre de souvenir.
Dès le départ, il faut remonter à plus de 3000, pour franchir notre deuxième col du Kirghizistan. A dix heures, tous groupés, police, cyclos, véhicules, nous franchissons un tunnel de 3 Kms, qui coupe le sommet de 3 600 m (Type Galibier). Par précaution, les cyclos portent un masque pour éviter les risques de pollution. Une vertigineuse descente, dans un décor à couper le souffle, permet de récupérer et vraiment de se régaler ! Après le pique nique il faudra encore rejoindre la capitale du pays, Bichkek. En fin d’après midi, fourbus et heureux, nous rejoignons notre hôtel pour deux nuits ! Ce soir tout le monde dormira tôt, et demain est jour de repos.
Le témoin du jour est : Georges Farjou : Cyclos sport Villefranchois sur Rouergue (12) Aveyron.
« Après un premier bivouac pleine nature qui s’est très bien déroulé malgré des conditions climatiques difficiles, orages pendant la nuit, nous avons pris le départ pour notre deuxième étape de haute montagne, qui s’annonçait difficile. Parti dans les derniers après avoir participé au démontage des tentes et rangement dans les camions, je me suis senti très bien dès le début du col. Bonnes jambes, bien dans la tête, les 17 Kms de montée ont été effectué à mon rythme, en prenant mon temps, en admirant le paysage grandiose et en réalisant quelques photos. Après le col de plus de 3000 d’hier, c’est mon second 3000 et je dois dire que c’est un des plus beau que j’ai gravi dans ma vie de cyclotouriste. La fin du col, avant le tunnel ressemble un peu au Galibier et la descente vertigineuse s’apparente aux dolomites. Une route en bon état, une météo de rêve, tous les ingrédients étaient présents pour que les grimpeurs soient aux anges. La descente d’une trentaine de kilomètres, est la plus longue et la plus pentue depuis notre départ de Paris. Sur la route, nous avons croisé des troupeaux de chevaux en transhumance, pour moi c’est la première fois que j’observe cette tradition. Le reste de l’étape, 70 Kms après le pique nique a été moins attrayant, car de plus 5° ce matin nous sommes passés à + 40° dans l’après midi, dans la vallée pour rejoindre Bichkek. De 3 270 nous somme passés à 900 mètres. De nombreuses crevaisons ont ralenti notre progression, bizarrement les très grandes chaleurs favorisent la crevaison, je constate, je ne me l’explique pas. Pour moi ce voyage est formidable et inoubliable, rien a dire sur l’intendance, la préparation, l’itinéraire et la gestion des évènements. Par contre, sur la route, et je sais que cela n’est pas facile, les capitaines de route me semblent manquer d’expérience dans la gestion des hommes. La bonne volonté ne suffit pas. Un regret aussi, trop de couples. plus de 30%, du groupe, ce qui pose quand même quelques problèmes, pour la cohésion. »Les informations du déroulement de Paris Pékin à Vélo 2008 sont apportées à une liste de destinataires fournie par les participants. Ces informations strictement associatives peuvent être rediffusées dans le même esprit d'information. Il est strictement interdit d'utiliser ces données à des fins autres que celui spécifié par le cadre de la Loi de 1901 , dite : loi associative.
1 commentaire:
Magrit et Jacqueline, pensez-vous que le gars, Georges, il compte Netti et PA parmi les couples? ;-))))
Enregistrer un commentaire